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Séminaire

Les applications de la méthode phénoménologique

Séminaire de doctorants et de jeunes chercheurs (février - juin 2021)
animé par Luz Ascarate, doctorante (ISJPS, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et Audran Aulanier, doctorant (CEMS, EHESS)
le vendredi de 17h30 à 20h
à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, salle D634, galerie Dumas
1, rue Victor Cousin, 75005 Paris
ou en visioconférence si la situation sanitaire le requiert

Ce séminaire propose un parcours qui part d’interrogations théoriques sur l’application de la méthode phénoménologique et d’interrogations génératives concernant le soubassement social et politique de grands concepts phénoménologiques (agir, sujet, description) pour se diriger vers l’application de la méthode phénoménologique à des champs non exclusivement phénoménologiques (politiques, artistiques, coloniaux, sociaux). Deux questionnements principaux sont à l’œuvre. Le premier concerne le statut du sujet ; le second, qui s’imbrique dans le premier, a trait au lien entre imagination, corporéité, volonté et action, notamment politique, dans différents types d’expériences.

Pour chaque séance, il est nécessaire de vous inscrire au préalable en écrivant à
luz.ascarate@univ-paris1.fr ou / et audran.aulanier@ehess.fr

Programme :

Vendredi 26 février :
La phénoménologie appliquée à l’agir (politique)

Alessandro Colleoni (Fondazione San Carlo, Modène / CRAL, EHESS / Fonds Ricœur)
« La plus haute volonté est celle qui a ses raisons »
Deux modèles non volontaristes de l’action dans la pensée de Paul Ricœur

Dan Di Razza (Académie de Lille, université de Lille)
Une praxis an-archique implique-t-elle une politique du geste ?


Vendredi 26 mars :
Problèmes opératoires de la phénoménologie post-husserlienne

Circé Furtwängler (ISJPS, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
La phénoménologie de Dufrenne : une philosophie transcendantale des relations incarnées dans les régions de l’expérience plutôt qu’une philosophie asubjective

Dan Li (ISJPS, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
La méthode de Merleau-Ponty est-elle phénoménologique ? La Gestalt et l’infini


Vendredi 16 avril :
Percevoir l’image, ressentir son corps, analyses phénoménologiques

Veronica Cohen (CEAC, université de Lille / Université de Buenos Aires / CONICET / danseuse de danse butō)
Se mouvoir, entre la danse et la phénoménologie

Rodrigo Y. Sandoval (Universität zu Köln / Universidad Alberto Hurtado, Chili)
Appropriation phénoménologique du concept de seeing-in dans la théorie des images : une confrontation des théories de Richard Wollheim et d’Edmund Husserl


Vendredi 7 mai :
Phénoménologies de la violence et de la déviance

Djamel Bentrar (CURAPP-ESS)
De l’intime au social, la typification à l’épreuve

Edouard Jolly (IRSEM / université Paris 2 Panthéon-Assas)
Phénoménologie de la violence


Vendredi 28 mai :
Phénoménologie de l'expérience : incommensurabilité, singularité et colonialisme

Paul Gossart (STL, université de Lille / artisan d’art)
Situation de l'artisan restaurateur : entre expérience et travail de la singularité

Camilla Caglioti (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et
Luz Ascarate (ISJPS, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)
Fanon (lecteur de Merleau-Ponty) & Wolff (lecteur de Ricœur)


Vendredi 25 juin :
Phénoménologie sociale

Audran Aulanier (CEMS, EHESS / Institut Convergences migrations)
La cosmo-politique d’Etienne Tassin à l’épreuve de la participation des demandeurs d’asile à la communauté

Cristina Vendra (CEMS / Institut de philosophie de l’académie tchèque des sciences)
Paul Ricœur et Alfred Schütz : pour une phénoménologie sociale de la mémoire collective et du temps commun

Le programme [PDF, 367 Ko]