Étudiant

Préparer les futurs professionnels de l’histoire de l’art

Plus de 130 étudiants ont assisté à la troisième édition des rencontres professionnelles d’histoire de l’art. Organisées par l’École d’histoire de l’art et d’archéologie de la Sorbonne et l’École doctorale d’histoire de l’art, quatre tables rondes étaient au programme de cet après-midi pour évoquer le marché de l’art, la médiation ou encore la thèse.

Un temps d’échange privilégié

Aujourd’hui commissaire-priseuse, directrice de galerie, directeur d’école doctorale ou encore enseignants… Plusieurs alumni de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont répondu présents pour intervenir lors de ces rencontres professionnelles, organisées au sein de l’auditorium de la galerie Colbert (INHA). Toutes et tous ont tenu à partager leur parcours, leur expérience et leurs conseils auprès des étudiants et doctorants en histoire de l’art.        

« J’ai soutenu ma thèse il y a un peu plus d’un an ici-même », se souvient Clara, désormais enseignante en histoire de l’art contemporain à l’École nationale supérieure d’art et de design de Limoges. « Je suis arrivée à Paris 1 Panthéon-Sorbonne en première année de master. J’y ai ensuite fait ma thèse. »     

Également ancien étudiant de l’université, Jérôme Chouraqui est diplômé en communication audiovisuelle et a soutenu une thèse en droit privé. Co-fondateur du médiaClub, il est aussi directeur d’un cabinet de chasseur de têtes et de recrutement spécialisé dans les médias. À l’occasion de la deuxième table ronde de la journée dédiée au secteur des métiers de la culture, il est notamment revenu sur l’état de la demande internationale. « Le diplôme français est très valorisé à l’étranger. Paris 1 Panthéon-Sorbonne a un véritable prestige. La demande dans le monde augmente et certaines entreprises embauchent beaucoup dans le secteur culturel. » Ainsi, de nombreux sujets ont été abordés le temps d’une journée, permettant de répondre aux questions et de dissiper les doutes de chacune et chacun.

L’avenir à l’horizon

Qu’en est-il des doubles cursus ? Est-ce possible d’ouvrir sa propre galerie ? Quel rôle occupe l’intelligence artificielle ? Chaque table ronde était marquée par un temps de questions/réponses, permettant aux étudiants de bénéficier d’un moment privilégié avec les professionnels et de leur poser des questions plus concrètes sur l’avenir qu’ils envisagent.

« Ces échanges sont intéressants car nous entendons souvent parler des mêmes métiers, mais là nous pouvons en apprendre plus sur toutes les possibilités qui s’offrent à nous », témoigne Roxanne, étudiante en première année de master d’Histoire de l’art. « J’ai des idées pour la suite mais c’est encore un peu flou.Ces rencontres nous permettent d’avoir une idée de la façon dont les professionnels font leur métier. » Après ses études, elle souhaite travailler dans le marché de l’art ou la gestion du patrimoine culturel. Peut-être viendra-t-elle à son tour présenter sa profession dans quelques années.

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