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Ma thèse en 180 secondes, ils ont relevé le défi

Étudiants en master, doctorants et docteurs se sont une nouvelle fois succédé lors de la journée de la thèse 2023. Organisée par l’École doctorale de droit de la Sorbonne (EDDS), cette journée est placée sous le signe du partage et de l’échange. À cette occasion, des docteurs se sont prêtés à l’exercice de la thèse en 180 secondes.

Une journée dédiée à la thèse

Pourquoi faire une thèse ? Comment s’y prendre ? Quels financements existent ? « La thèse vous permet de vous concentrer sur un sujet particulier pendant plusieurs années. C’est une très belle école de la concentration, pour faire vos preuves et vous spécialiser sur un sujet », explique le directeur de l’EDDS David Capitant. « La première recherche pour faire votre thèse, c’est celle du financement », enchaîne Pierre Bonin, professeur délégué aux thèses. Contrat doctoral ou encore conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE), il existe plusieurs possibilités.     

Cette première partie de journée a eu lieu en présence de l’invité d’honneur François Ost, philosophe du droit et dramaturge, qui a tenu à assister à la réunion d’information, avant de participer à la rentrée solennelle de l’EDDS.  

Ma thèse en 180 secondes

Cinq docteurs ont relevé le défi de la thèse en 180 secondes. Marie de Pinieux en fait partie. Docteure en droit privé et maître de conférences à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle a soutenu sa thèse « entreprise et dignité humaine » le 5 janvier dernier. « Revenir ici était une occasion de partager mon expérience encore récente, de donner une vision honnête de ce qu’est la thèse, avec son côté stimulant mais aussi les difficultés que nous pouvons rencontrer pendant le parcours doctoral », confie-t-elle.   

Présenter plusieurs années de travail en 180 secondes est un véritable défi. « L’exercice est particulièrement délicat. J’ai néanmoins eu la chance d’être préparée et formée à l’exercice au cours des derniers mois avec la soutenance et dans le cadre de comités de sélection, qui est un passage obligé si nous souhaitons devenir maître de conférences. Lors des auditions, nous n’avons que quelques minutes pour présenter notre travail. » C’est ainsi que Marie s’est lancée, respectant parfaitement les trois minutes imparties, sous l’œil attentif des étudiants. « J’ai fait attention à donner des exemples pour que ma présentation soit concrète et puisse parler à tout le monde, même à ceux qui travaillent sur des sujets très différents ».  

Au-delà de l’exercice, ce fut également l’occasion de partager son expérience, notamment concernant la mobilité doctorale dont elle a pu bénéficier. « J’ai eu l’occasion d’effectuer trois mobilités, à l’université de Columbia à New York, de Wageningen aux Pays-Bas et d’Oxford en Angleterre », précise-t-elle. Les chercheurs peuvent ainsi passer plusieurs mois à l’étranger dans un laboratoire de recherche. « J’ai suivi des cours, au sein de ces différentes universités dont un enseignement intitulé Business and Human rights, qui est une matière encore peu enseignée en France. C’est aussi l’occasion de découvrir de nouvelles méthodes d’enseignement et d’ouvrir son esprit à d’autres formes de pensée et de raisonnement. » Les étudiants sont prévenus, les possibilités sont nombreuses lorsqu’on se lance dans l’aventure de la thèse.   

 

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