L’éloquence rayonne à Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Place aux duels  

« Pars, va-t'en, quitte cet endroit qui ne te plaît pas ! » C’est avec ces quelques mots qu'a débuté la plaidoirie de Judy. Elle fait partie des 16 demi-finalistes du Concours international d’éloquence 2023. Chacun d’entre eux disposait de sept minutes pour exposer leurs meilleurs arguments. En répondant à la positive ou la négative, huit sujets ont ainsi permis au jury de départager les étudiants lors de cette demi-finale animée par deux anciens participants et lauréats Elvire Da Cruz et Dominik Abbas. “Vers l’infini et au-delà, avec ou sans élan, faut-il sortir du cadre ou encore partir un jour, sans retour”, comptaient parmi les sujets proposés pour nourrir les argumentaires des candidats.  

3 000 personnes ont assisté à la retransmission en direct sur YouTube de « ce rendez-vous attendu par nous tous depuis mai dernier », a reconnu, non sans une pointe d’humour,  François Chausson, vice-président chargé de la Culture, du Rayonnement scientifique et du lien Science-Société qui officiait également comme président du jury lors de cette demi-finale.  

Direction la finale  

Peu après 20 h, les délibérations ont pris fin. Par la voix du président du jury, les finalistes de cette édition ont été annoncés. Après avoir insisté sur le fait que « personne n’ait démérité » et que le choix fut difficile, les résultats sont tombés. Ainsi, Ludovica Actis, Alice Bernardi, Kahina Djeddi, Marius Girma, Ryan Laloyer, Hayat Mekki, Pierre Poiraud et Titouan Roig se retrouveront pour la grande finale au Panthéon. « J’étais le dernier à passer, ce qui n’était pas évident. Ce concours représente trois années de travail. Aller au Panthéon est un rêve pour moi. Je suis fier, heureux et soulagé », s'enthousiasme Pierre.  

Vainqueur du concours l’an dernier et membre du jury cette année, David Allali a quelques conseils à prodiguer aux finalistes. « Il n’y a pas de méthode particulière pour la finale. Je leur conseille de travailler leur sujet, de réfléchir à des idées originales pour se démarquer et de bien apprendre leur texte », explique-t-il. Il ajoute qu’il est très important de « prendre du plaisir. Si c’est le cas, alors nous le ressentirons dans le public. Nous ressentirons le plaisir qui a été pris à écrire la plaidoirie et à la réinterpréter ensuite. »    

Retrouvez les huit finalistes au Panthéon le 23 mai 2023 pour plaider sur le thème de la liberté.  

► Voir ou revoir la demi-finale
► Votez pour le prix du public