Étudiant

Dans les coulisses des TroPikantes

Antonin fait partie des 120 bénévoles qui ont travaillé sur la sixième édition du festival des TroPikantes sur le thème « T’Rêve : Vivre l’Utopie ». Chaque année, les étudiants de l’Institut d’études du développement de la Sorbonne (IEDES) mènent ce projet à bien. Celui-ci n’existerait pas sans le travail de celles et ceux mobilisés, comme Antonin.    

Étudiant et bénévole  

Il est 18 h, à l’entrée du Jardin d’agronomie tropicale de Nogent-sur-Marne. Étudiants, passants mais aussi curieux s’arrêtent à la billetterie du festival des TroPikantes. « Connaissez-vous ce jardin ? », questionne Antonin. Posté à l’accueil aux côtés d’autres bénévoles, il répond aux questions des passants, les guide et se charge également de la vente des tickets d’entrée. « À la différence de certains bénévoles qui travaillent sur ce projet depuis décembre dernier, je suis arrivé il y a quelques jours », précise-t-il.  

En deuxième année de master à l’IEDES, au sein du parcours crises, Antonin est également trésorier de l’association du master. « Je suis investi dans ce projet par le biais de l’association. J’ai commencé en début de semaine où nous avons fait des achats et récupéré les barnums. Nous avons dû nous adapter aux conditions météorologiques, bien que nous y ayons cru jusqu’au bout », confie-t-il.  

Place ensuite au montage. « La veille, les étudiants en première année sont arrivés sur le site. Nous les avons répartis en groupe afin de préparer les décors », détaille-t-il. « J’ai aidé à monter la petite scène. Ensuite, nous avons préparé le repas des bénévoles et formé les étudiants en première année à la gestion du bar. » Ce festival est en effet l’occasion pour les étudiants de l’IEDES de se rencontrer et de travailler ensemble. « Son organisation sert d’intégration pour celles et ceux en première année de master et qui viennent de découvrir le Jardin d’agronomie tropicale. Après, nous aurons moins l’occasion d’échanger, d’autant plus que nous commençons nos stages en janvier prochain. »        

Le jour du festival  

Le 22 septembre, le jour du festival, les missions s’enchaînent pour Antonin. « J’ai accueilli les premiers conférenciers de la journée. » Présentation des projets d’été des étudiants, bar mais aussi billetterie, les tâches se succèdent au fur et à mesure de la journée. « Je serai également dans la green team ce soir », ajoute-t-il. Cette équipe vérifie la bonne gestion des déchets tout au long de la journée.  

1 200 personnes ont participé à cette édition. « Voir autant de monde et se rendre compte que nous avons réussi à mener à bien ce projet jusqu’au bout, cela fait plaisir », confie Antonin. Arrivé au terme de la journée, ses missions ne sont pas terminées pour autant. Le lendemain, ils seront de nouveau tous mobilisés pour le démontage, avant de conclure cette nouvelle édition des TroPikantes.  

Les TroPikantes 2023 : place au bilan 

1 200 personnes se sont rendues à Nogent-sur-Marne pour cette édition des TroPikantes. Isadora, présidente du festival cette année, présente un bilan positif. « Nous avons eu d’excellents retours. Le village associatif a eu un beau succès. Beaucoup de participants nous ont félicité pour avoir remis la programmation culturelle et scientifique au centre du festival. » Les bénévoles aussi sont enthousiastes. « Plusieurs étudiants en première année de master souhaitent s’engager dans l’équipe organisatrice pour la prochaine édition », précise-t-elle.  

Aléas logistiques et imprévus étaient également au programme, « mais cela nous servira d’apprentissage pour les prochaines éditions », conclut Isadora. Une semaine après le festival, l’équipe a appris la certification ecofest des TroPikantes, valorisant le caractère éco-responsable de celui-ci.  

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