Rencontre avec Simon Cardoen, président des Forums Économiques de la Sorbonne

Co-organisés par les associations Partageons l'Éco, BSI Economics et l'École d'économie de la Sorbonne (EES), c’est Simon Cardoen, masterant en économie financière à l’EES, qui est à la tête du projet. C’est à l’occasion du lancement prochain de cette première édition des Forums que Simon partage son expérience.

Vous êtes co-organisateur des Forums Économiques de la Sorbonne, pourriez-vous nous raconter comment est né ce projet ?

L’objectif des Forums Économiques de la Sorbonne est de renouveler les débats en économie. Nous souhaitons favoriser le partage des connaissances entre les générations et le partage d’expériences entre la sphère académique et le monde économique. Trop souvent, ces différentes parties prenantes sont opposées alors que toutes sont nécessaires pour décrypter les grandes tendances.

Les conséquences de l'épidémie de coronavirus touchent durement les différentes générations et ont vu naître de nombreux débats en économie. Parfois concernant l’industrie, le protectionnisme, tantôt concernant la dette, les dépenses publiques. C'est dans cette ambiance morose mais propice au débat, que nous avons décidé de lancer les Forums Économiques de la Sorbonne.

Le sujet de ce premier cycle de conférences a-t-il été complexe à trouver, ou au contraire était-ce une évidence ?

Pour penser l’événement, nous nous sommes entourés de partenaires, d’experts et d’entrepreneurs. En associant la principale place boursière européenne (Euronext), l’une des plus anciennes maisons de mode Normande (Saint James), une institution européenne de financements des jeunes entreprises (EIF), l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et les différents membres du comité scientifique nous avons vite réalisé qu’un grand choc comme la crise du coronavirus peut façonner les grands bouleversements. La crise a modifié notre façon de vivre, au moins temporairement. La question épineuse est donc de savoir si cette crise est un accélérateur des tendances que connaissent nos économies en matière de financement, de digitalisation et de transition écologique.

Comment aimeriez-vous développer ce projet sur le long terme ?

Notre premier souhait est de lancer ces forums pour proposer quelque chose de disruptif. Les profils des intervenants sont volontairement très différents, de même que les partenaires et les formats des conférences ! Nous avons choisi des sessions vivantes avec des sets de cinq questions, des QCM et la possibilité de réagir à des graphiques. Chacun des intervenants sera également invité à partager ses attentes quant à la contribution des autres experts, professionnels, chercheurs et entrepreneurs. Notre objectif est de dépasser les préjugés et d’inciter chaque intervenant à répondre au sujet proposé dans une optique opérationnelle adaptée au rôle et à l’activité de chacun. Quelle que soit notre expérience et notre responsabilité, nous avons besoin de comprendre les bouleversements qui se produisent.

Lors des prochaines éditions, nous avons le projet d’internationaliser les conférences. L’évènement se déroule en Sorbonne, au cœur du quartier latin à Paris. Les co-organisateurs Partageons l’Éco, BSI Economics et l’École d’économie de la Sorbonne (ESS) y poursuivront leurs missions de vulgarisation afin de contribuer au débat économique. Nous souhaitons créer un rendez-vous incontournable.

Dans ce programme riche et varié, quelle est selon vous LA conférence à ne pas manquer ? Et pourquoi ?

C’est très compliqué de choisir ! Nous avons eu la chance de rencontrer les intervenants et tous les panels seront passionnants. À mon goût, les conférences sur la transition écologique, les monnaies numériques et la finance seront captivantes. Chercheurs, experts, décideurs femmes et hommes s’y retrouveront pour proposer les clés de lecture d’un monde en pleine mutation. Les forums seront l’événement à ne pas manquer !  

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