précarité mensuelle
Pascal Levy
Pratique

L’université s’engage contre la précarité menstruelle

Paris 1 Panthéon-Sorbonne se mobilise pour faire face à la précarité menstruelle qui touche de nombreuses étudiantes. Des distributeurs de protections périodiques sont mis à disposition par l’université dans ses cinq principaux centres : 

  • Deux distributeurs au centre Panthéon (rez-de-chaussée),
  • Trois distributeurs au centre Pierre-Mendès-France (rez-de-chaussée et 8e étage),
  • Un distributeur au centre Lourcine (rez-de-chaussée B2),
  • Un distributeur au centre René-Cassin,  
  • Un distributeur au centre Saint-Charles (rez-de-chaussée).

Un dispositif de solidarité et d’égalité

Financés par la contribution vie étudiante et de campus (CVEC), ces distributeurs contiennent des serviettes hygiéniques et des tampons avec applicateurs certifiés bio, fournis par la société Les petites choses. Que ce soit pour une urgence, un oubli ou un dépannage, les étudiantes peuvent ainsi se procurer des protections périodiques gratuitement et directement sur le campus.   

Étudiante en deuxième année de master risques médicaux et responsabilité, Lucie estime que c’est une « excellente initiative ». Non seulement, ce dispositif vient en aide aux personnes qui en ont financièrement besoin, mais le message « À règles égales, quelles que soient vos raisons » permet également de « normaliser la situation en permettant aux étudiantes dans le besoin d’être à égalité avec les autres ». 

Porter un autre regard sur les règles

L’objectif premier est de « lutter contre la précarité menstruelle et d’aider les étudiantes de Paris 1 pour qui les protections périodiques représentent un coût financier trop important » explique Raphaëlle Laignoux, vice-présidente en charge de la vie étudiante et vie de campus. Il s’agit également pour l’université de participer à la visibilisation des règles : alors que ce sujet est de plus en plus porté publiquement, il est essentiel « de briser ce tabou en agissant pour la visibilité des règles dans la société ».    

Pour compléter ce dispositif permanent, l’université soutient également des opérations ponctuelles de distributions de protections périodiques durables. « Nous continuerons de soutenir les associations étudiantes dans cette démarche ».

Un engagement pérenne  

Les huit distributeurs de protections périodiques sont réapprovisionnés tous les jours. Afin que toutes et tous puissent bénéficier de ce dispositif, il est essentiel de prendre ce dont on a besoin.  

Nous comptons donc sur la bonne volonté des utilisateurs pour que tout le monde puisse bénéficier de ce dispositif de lutte contre la précarité menstruelle.