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L’apprentissage s’intensifie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne

De plus en plus d’étudiants en sciences humaines et sociales sont concernés par un contrat d’apprentissage à Paris 1 Panthéon-Sorbonne cette année. L’université souhaite poursuivre sur sa lancée et proposera dès la rentrée 2022 plusieurs nouveaux parcours en apprentissage.

Avec 89 parcours en apprentissage sur l’année universitaire 2021-2022 et près de 1 000 étudiants d’ores et déjà concernés, Paris 1 Panthéon-Sorbonne a pour ambition d’accroître sa proximité avec le monde de l’emploi et d’offrir ainsi à ses étudiants le plus de débouchés professionnels possibles. De la licence au master 2, les parcours en apprentissage couvrent de nombreuses disciplines à l’image du droit, de l’économie, de la gestion, de la démographie, du tourisme, de la géographie ou encore des mathématiques et de l’informatique.

C’est dans cet objectif que l’université fait de l’apprentissage l’un des axes forts de sa stratégie. « De nombreuses formations viennent d'être transformées, notamment en droit, et il faut maintenant les faire vivre. C'est un travail important pour les équipes pédagogiques et administratives avec des activités nouvelles de placement et de suivi des apprentis. L'université travaille avec des centres de formation des apprentis (CFA), qui s'occupent de la gestion des contrats d'apprentissage. Un enjeu important pour l'établissement est que ces formations puissent aussi se développer là où on les attend moins, par exemple en science politique, en art ou en philosophie. », explique Jérôme Glachant, vice-président chargé de la Formation, de l’Innovation pédagogique et numérique (CFVU).

Un encadrement pédagogique renforcé et une proximité avec le monde de l'emploi 

Brice Anselme, maître de conférences en géographie et responsable pédagogique de la licence professionnelle métiers de l’environnement qui ouvrira à l’apprentissage à la rentrée 2022 voit cette modalité de formation comme un atout : « L’alternance devrait nous permettre de répondre à la demande des entreprises qui nous sollicitent de plus en plus régulièrement pour recruter nos étudiants en apprentissage. Pour nos étudiants qui bénéficient déjà d’une formation pédagogique et technique solide, le passage à l’apprentissage renforcera leur ancrage en entreprise, favorisant leur intégration directe et modulant leur souhait de poursuite en master. »  Si l’apprentissage est bénéfique pour les étudiants, il l’est tout autant pour l’université ainsi que le rappelle Jérôme Glachant : « Le contrat d'apprentissage permet à l'étudiant de financer ses études et à l'université d'accroître ses ressources puisque l'entreprise d'accueil contribue également au financement de la formation. »

La formation en apprentissage garantit un accompagnement renforcé aux étudiants ainsi que l’explique Jonas Knetsch, directeur de l’Institut des assurances de Paris (IAP) et responsable du master 2 droit des assurances qui sera accessible en apprentissage dès la rentrée 2022 : « Les étudiants en apprentissage seront suivis au sein de l'IAP avec le soutien de Formasup Ile-de-France. Pendant qu'un maître d'apprentissage accompagnera l'étudiant durant sa formation en entreprise, un tuteur universitaire assurera un suivi régulier tout au long de l'année, au moyen d'entretiens et de visites. Les apprentis suivront également un séminaire d'intégration en début d'année et participeront à un voyage d'études ainsi qu'à des ateliers de retours d'expérience. »

À Paris 1 Panthéon-Sorbonne, le bilan est très positif et la présidence de l’établissement souhaite poursuivre le développement de ces formules : « Nos formations en apprentissage ont fait leur preuve depuis une dizaine d'années. D'autres se créent ou se transforment aujourd'hui en s'orientant vers des métiers nouveaux dans le domaine des données ou de l'environnement. L’intérêt pour ces formations est aussi lié à leur taille : un groupe de 25 apprentis avec un encadrement de proximité et une pédagogie innovante associée à l'apprentissage. Cette taille permet aussi de se placer sur des créneaux, qui répondent à un besoin étroit mais intense, par exemple en droit des assurances ou en Fin Tech »,  résume Jérôme Glachant.