La jeune création contemporaine de l’université rayonne

Le prix Paris 1 Panthéon-Sorbonne pour l’art contemporain  

Quatre étudiants, alors en deuxième année de master marché de l’art, sont à l’origine de ce prix en partie financé par le FSDIE. Depuis sept ans maintenant, leurs successeurs organisent une nouvelle édition chaque année. Étudiante dans ce master et présidente de ce prix, Lise Petulla, explique que celui-ci « est ouvert à tous les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur de l’Union Européenne et du Royaume-Uni ainsi qu’aux artistes ayant obtenu leur diplôme lors des deux dernières années ». 

Elle ajoute que ce prix permet « de mettre en lumière et de promouvoir la jeune création contemporaine. » Les artistes sélectionnés ont ensuite l’opportunité « de montrer leurs œuvres au public dans un lieu exceptionnel, le Bastille Design Center » pendant trois jours. Ils peuvent également bénéficier des conseils de professionnels du monde de l’art qui composent le jury. Celui-ci était cette année constitué de Nazanin Pouyandeh (artiste contemporain iranienne), Mathilde Soubie (directrice et co-fondatrice du Studio Artera), Léa Bloch (Head of sale du département art moderne et contemporain chez Christie’s France), Rafaël Pic (rédacteur en chef du Quotidien de l’art) et Gilles Pontecaille (directeur artistique de la maison Agnès b). 

Le palmarès 2023  

130 candidatures, 15 sélectionnés et 3 lauréats, cette nouvelle édition a été exigeante. Près de 200 personnes ont assisté à la soirée de remise des prix le samedi 18 février. Partenaire officiel, la Fondation Paris 1 Panthéon-Sorbonne a financé et remis ces trois prix.    

Théo Bérard, étudiant en deuxième année de master design à l’école Boulle, a remporté le prix coup de cœur du public pour son œuvre suspendue Air. Composée de plexiglas et de bois, celle-ci reproduit les ondulations de l’eau sur le sol.       

Felix Taburet, étudiant aux Beaux-Arts de Paris, a reçu le prix coup de cœur des alumni et de la fondation. Son œuvre Polemos pantôn men patêr esti représente le conflit ukrainien et l’échec de la parole à travers une image éclatée en mosaïque. 

Enfin, le prix d’art contemporain de Paris 1 Panthéon-Sorbonne a été remis à Pierre Duval, étudiant en deuxième année d’arts plastiques à l’École des arts de l’université. Son œuvre, À nos grands-pères, est réalisée en feuilles de métal. Celle-ci évoque le souvenir de ses deux grands-pères et leur rend hommage. Grâce à la collaboration du master 2 marché de l’art avec Sorbonne Artgallery, l’œuvre de Pierre Duval sera exposée du 17 au 28 avril prochain à l’étage de la galerie Soufflot.