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Publications

Nouveautés

Chantal JAQUET, Affects, Actions and Passions in Spinoza, The unity of
Body and Mind, translated by Tatiana Reznichenko

 

Edinburgh University Press

184 pages - 23,4 x 15,6 cm

9781474433181 - mars 2018

 

A new analysis of the mind/body relationship based on the philosophy of Spinoza

It is widely recognised that Spinoza put an end to the Cartesian dualism of body and mind by thinking through the possibility of their unity. Revisiting this generally accepted notion of psychophysical parallelism in Spinoza, Chantal Jaquet offers a new analysis of the relation between body and mind.

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01/01/1970

Using an original methodology, she analyses their unity in action through the affects that bring together a body's affection and the idea of this affection.

Looking at a range of Spinoza's texts, Jaquet reveals that understanding affects, actions and passions provides the key to how the mind and body are the same individual expressed in two different ways. She presents the Spinozist model in all its complexity, illuminating its potentialities for contemporary debates on the nature of the mind-body problem.


Vincent LEGEAY (dir.), L'essence classique. Aptitudes et accommodements chez Spinoza

 

Editions de la Sorbonne

140 pages - 16 x 24 cm

979-10-351-0052-0 - février 2018

 

L'ouvrage, qu'on situera volontiers dans le sillage et l’exploration de l’assertion forte, programmatique, qui ouvre la « petite physique », au scolie de la proposition 13 de la seconde partie de l'Éthique, se propose d’explorer les rapports entre aptitudes, changements, et accommodements, afin de découvrir si, de façon larvée ou explicite, la conception spinoziste de l’essence n’aurait pas à (nous) offrir des ressources de plasticité. Celles-ci, pour peu qu’on y porte son attention, pourraient être proportionnelles au nombre des contextes affectifs que la nature exerce sur les individus qui la peuplent, et donc, selon le chapitre 6 de l’appendice de la quatrième partie de l’Éthique, « quasiment infinies ». Tentons alors, à l’aide des textes du philosophe néerlandais, de mesurer l’étendue de ces
ressorts.


Anne BALANSARD | Annick JAULIN, Alexandre d'Aphrodise et la métaphysique aristotélicienne

 

Peeters Publishers

288 pages - 15,9 x 2,5 x 23,5 cm

978-90-429-3520-4 - janvier 2018

 

Les neuf études de ce volume portent sur le Commentaire à la Métaphysique d’Aristote, écrit au tournant des IIe et IIIe siècles par Alexandre d’Aphrodise. Elles ont été suscitées par le colloque international « Alexandre d’Aphrodise et la métaphysique aristotélicienne », tenu en l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, les 22, 23 et 24 Juin 2015...

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01/01/1970

La question de la réception en constitue le sujet : réception de la Métaphysique par Alexandre, réception par la tradition ultérieure de son exégèse. Le commentaire d’Alexandre fixe, en effet, la compréhension du texte d’Aristote à partir du IIIe siècle ; il servira de référence à toutes les interprétations ultérieures, néoplatoniciennes, arabes et latines.
Ces études mettent en évidence les rapports complexes entre logique, physique, philosophie première et même éthique, établis par le commentaire d’Alexandre. La question maximalement disputée est celle de l’usage qui y est fait des Catégories.

Les neuf études ont pour auteurs : Cristina Cerami, Riccardo Chiaradonna, Michel Crubellier, Silvia Fazzo, Pantelis Golitsis, Gweltaz Guyomarc’h, Annick Jaulin, Claire Louguet, Marwan Rashed.


Eric MARQUER | Paul RATEAU, Leibniz lecteur critique de Hobbes 

 

PUM/Vrin, collection "Analytiques", 21  

300 pages - 16 x 24 cm

978-2-7116-8420-5 - décembre 2017

 

L’influence exercée par la lecture de Hobbes sur la pensée de Leibniz est attestée par le témoignage du philosophe allemand lui-même. Il déclare en effet à son aîné : « Je crois avoir lu la plupart de vos œuvres publiées tantôt séparément, tantôt rassemblées, et je prétends en avoir tiré profit comme peu d’autres en notre siècle. » ...

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01/01/1970

... À notre connaissance, Leibniz n’en dira jamais autant d’un autre de ses contemporains. Et rien ne laisse présumer que cette déclaration de 1670, alors qu’il n’a que 24 ans, ne soit pas sincère. Au contraire, les contributions réunies dans ce volume ne font qu’en confirmer la justesse et la validité au-delà des seules années de jeunesse. Elles montrent que Leibniz connaît bien l’œuvre de Hobbes : qu’il l’a méditée très tôt, qu’il l’a fréquentée assidûment, en y trouvant des ressources théoriques fécondes et en y puisant certains concepts. Qu’il y est même revenu, preuve que l’influence ne s’est pas arrêtée au jeune homme, mais que l’intérêt a perduré tout au long de sa carrière intellectuelle. Hobbes est pour Leibniz un auteur incontournable de la modernité et bien qu’il n’ait pas réussi à entrer directement en contact avec lui, il en a fait dans ses textes un interlocuteur majeur, dont il rencontrait forcément les thèses, en traitant de physique, de théorie de la connaissance, de morale, de religion, de droit ou encore – bien sûr – de politique.

 


Chantal JAQUET, Le désir

 

Editions du Retour

132 pages

978-2-9557906-1-8 - novembre 2017

 

L'expérience du désir n'est pas tant celle d'un manque que d'un manquement à soi où le sujet, en proie au vertige, perd le contrôle de lui-même et se surprend à éprouver ce qu'il réprouve ou ne croyait jamais devoir éprouver. Dans ce face à face avec lui-même ou avec autrui, l'homme découvre que le roi est nu, dépossédé de son sceptre et de sa toute-puissance...

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01/01/1970

De ce fait, l'expérience du désir est toujours teintée d'angoisse dans la mesure où elle semble porter atteinte au sentiment de liberté et de maîtrise de soi. Ne dit-on pas d'un désir qu'il nous prend ou qu'il nous submerge ? Présentation Chantal Jaquet est philosophe, professeur à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur l'histoire de la philosophie moderne (Spinoza, Bacon), sur la philosophie du corps, (notamment l'odorat et l'esthétique olfactive) et sur la philosophie sociale (les transclasses).

 

 


Philippe BÜTTGEN | Antje ROGGENKAMP | Thomas SCHLAG (Hrsg), Religion und Philosophie

 

Leipzig: Evangelische Verlagsanstalt 

300 pages - 15,5 x 23 cm

978-3-374-04549-5 - 2017

 

Die Frage nach gemeinsamen Wurzeln der Religions- und Philosophielehrerausbildung steht im Zentrum der Überlegungen von deutschen, französischen und schweizerischen Religionspädagogen, Philosophen, Historikern und Theologen. Der vorliegende Band unternimmt eine erste Bestandsaufnahme der Situation in den drei Ländern, die sich durch vielfältige...

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01/01/1970

... Bezeichnungen der Fächer (Religionsunterricht, Religionslehre, Religions- kunde, Philosophie, Geschichte) sowie unterschiedliche didaktische Varianten (konfessionell, konfessionell-kooperativ, religionskundlich, »fait religieux«) auszeichnet. Diese Komplexität der Situation erfordert andere methodologische Strategien, als sie ein einfacher Vergleich der Lehrer- ausbildung in den drei Ländern nahelegen würde. Die Autoren stellen deshalb Überlegungen aus den Bereichen der institutionalisierten Lehrerbildung, des professionellen Verständnisses und der didaktischen Strukturen vor dem Hintergrund einer transnationalen Perspektive auf entsprechende historische Entwicklungen vor.

 


Jean-François KERVÉGAN (présentation), Philosophie n° 135 : Alexandre Kojeve face à Carl Schmitt

 

Les Éditions de Minuits

96 pages

9782707343772 - septembre 2017

 

Le présent numéro est à la fois consacré à l’échange de vues entre Alexandre Kojève (1902-1968) et Carl Schmitt (1888-1985), et à la figure d’A. Kojève comme penseur politique. Jacob Taubes rappelle en effet sa rencontre avec Kojève à Berlin en 1967, et décrit sa propre stupeur en apprenant que ce dernier comptait se rendre ensuite à Plettenberg pour rencontrer Carl Schmitt, qui était...

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01/01/1970

... selon lui la seule personne avec laquelle il valait la peine de parler dans toute l’Allemagne. Au cours des années 1950, Kojève et Schmitt ont entretenu une correspondance qui porte aussi bien sur l’état géopolitique et le devenir du monde que sur les fondements métaphysiques de la politique, et bien entendu sur Hegel. Cette correspondance entre un philosophe hâtivement qualifié de marxiste, alors engagé dans l’action publique de par ses fonctions au ministère français des Affaires étrangères, et un juriste brillant, mais dont l’image a été durablement altérée par son engagement national-socialiste, fut à l’origine d’une conférence donnée par Kojève en Allemagne en 1957, qui propose une interprétation originale de la décolonisation et des possibilités qu’elle ouvre, en particulier pour l’Europe.Si l’ouvrage de Schmitt sur le concept de nomos n’avait pas encore été publié lorsque Kojève travaillait à l’Esquisse d’une phénoménologie du droit, le philosophe russe a en revanche lu l’article de Schmitt « Nehmen, Teilen, Weiden » (« Prendre, partager, paître ») lorsqu’il lui rend visite en 1957, et ce thème est présent à la fois dans le texte de la conférence que Kojève prononça à cette occasion et dans la correspondance avec Schmitt. Lors de cette conférence prononcée par Kojève au Rhein-Ruhr-Club de Düsseldorf, qui fut organisée par Carl Schmitt lui-même, il exprime sa vision de l’Europe comme espace et société unifiée : il s’agit d’un plaidoyer pour une sorte de Grossraum européen.. Le texte de cette conférence est déroutant à plusieurs égards, et n’acquiert toute sa signification qu’une fois mis en relation avec l’Esquisse d’une phénoménologie du droit. Vu que la correspondance – ici traduite pour la première fois en français – et la conférence s’éclairent mutuellement, il a paru utile de les traduire et de les publier ensemble ; ces textes permettent de comprendre pourquoi Kojève considérait que Carl Schmitt était, avec Leo Strauss peut-être, son seul véritable interlocuteur.Trois articles – de Robert Howse sur la lecture kojévienne du Nomos de la Terre de Carl Schmitt, de Teresa Pullano sur la philosophie de l’Europe et la pensée du droit de Kojève et de Jean-François Kervégan sur la figure métaphysique du Sage kojèvien, acteur et produit de la « fin de l’histoire » – entreprennent, à partir notamment de ce corpus, de cerner l’originalité de les conceptions de Kojève penseur du politique, qui est bien plus qu’un commentateur original et imprudent de Hegel : un philosophe audacieux et profond, qui a à bien des égards aperçu ce dont notre monde serait fait.


Céline ROSSELIN (dir.), Matières à former

 

Publications de la Sorbonne / Socio-anthropologie n°35

216 pages - 13,5 x 21 cm

979-10-351-0013-1 - juin 2017

 

« C'est en forgeant qu’on devient forgeron », dit le proverbe, ou « en laquant qu’on devient laqueur » (Julien, Rosselin, 2002). Et peu aujourd’hui remettront en cause le rôle du faire dans le devenir des êtres humains. Ainsi, Pastré (2006), Sennett (2010) et Ingold (2013), pour ne citer qu’eux, affirment respectivement qu’« on apprend en faisant », que « ce que sait la main, c’est ce que fait la main », ou que Making doit être vu comme un processus de formation. Mais qu’est-ce que faire, dans ce contexte ? 

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01/01/1970

Faire quoi, avec qui, et avec quoi ?

Avant de devenir forgeron, il aura fallu inscrire le corps dans des rapports particuliers à des matières-matériaux : expérimenter la résistance du réel (Mendel, 1998), apprendre ses effets en situation, transformer ses techniques du corps, leur mise en objets (Julien, Warnier, 1999), incorporer des objets, ne faire plus qu’un avec les outils, le feu, l’espace de la forge (Warnier, 2004).

Ce numéro souhaite interroger, à partir de terrains variés empruntés à des contextes de formation institutionnalisée ou pas, ce processus de rencontre afin de comprendre comment il conduit à la (trans)formation réciproque des êtres humains et des matières.


Philippe BÜTTGEN (Traduction, introduction et notes), Adam Neuser (1774, précédé de Confession et migration : Lessing et l’islam des Lumières, Gotthold Ephraim Lessing

 

Éditions Demopolis

376 pages - 15,2 x 22 cm

978-2-35457-107-8 - avril 2017

Une conversion du christianisme à l’islam à la fin du XVIe siècle. L’Adam Neuser de Lessing rapporte un cas de conversion du christianisme à l’islam à la fin du XVIe siècle. Réalité, apparence, enjeu ? Lessing tient pour vraisemblable que le pasteur réformé Adam Neuser (v. 1530-1576) s’est prêté à une « comédie » de conversion...

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01/01/1970

... au terme d’une longue migration qui l’a conduit de Heidelberg Adam Neuser (v. 1530-1576) s’est prêté à une « comédie » de conversion au terme d’une longue migration qui l’a conduit de Heidelberg à Constantinople, et en même temps s’interroger sur les motivations d’un apparent soutien d’un protestant au sultan Selim II, promu lui et les Turcs défenseur possible des antitrinitaires allemands opprimés et espérant une victoire militaire turque sur l’Empire. Ce texte étonnant, un des plus forts des Lumières, nous rappelle qu’il y eut un temps où les esprits libres migraient vers Istanbul ; un temps aussi où c’est d’Europe qu’on fuyait les conflits religieux. Publier l’Adam Neuser aujourd’hui, c’est donner à voir deux choses : la longue durée des relations entre religion et migration, en Europe et hors d’Europe, et la diversité des trajets migratoires, jamais à sens unique. À l’aube des célébrations du cinquième centenaire de la Réforme (1517-2017), le récit de la conversion d’un pasteur à l’islam pourra donner un tour moins triomphaliste aux festivités attendues.


David LAPOUJADE, Les existences moindres

 

Les éditions de minuit

96 pages - 22 x 0,7 x 13,7 cm

978-2707343420 - mars 2017

 

En 1938, lorsque le philosophe Étienne Souriau dresse l’inventaire des différents modes d’existence qui peuplent le monde, une classe d’êtres retient particulièrement son attention : les êtres virtuels. Ce sont toutes les potentialités qui accompagnent les existences comme des dimensions d’elles-mêmes, ce qu’elles pourraient être si… Ce ne sont pas de simples possibles, car les virtuels existent à leur manière. Le problème, c’est qu’ils manquent de réalité, comme s’il n’y avait pas de place pour eux...

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01/01/1970

... dans le monde réel. Celui qui veut les faire exister davantage, leur donner « plus » de réalité n’est pas seulement un créateur, c’est un avocat. Il lutte pour leur « droit » à exister davantage, à occuper légitimement une place dans ce monde. Toute création n’est-elle pas un plaidoyer en faveur des nouvelles existences qu’elle crée ? N’est-ce pas le problème de toutes les existences, dès lors qu’elles sont privées du droit d’exister de telle ou telle manière ? C’est l’interrogation qui parcourt ce livre, au croisement de l’existence, de l’art et du droit.


Pierre-Marie MOREL (dir.), Jurgen HAMMERSTAEDT (dir.), Diogène D'Noanda. : Epicureanism and philosophy (Anglais) 

 

Leuven University Press

376 pages - 16 x 2,1 x 24 cm

978-94-6270-101-4 - mars 2017

 

The texts of Diogenes of Oinoanda (2nd century AD) who invited his readers to an Epicurean life is the largest ancient inscription ever discovered. Over 70 new finds have increased the number of known wall blocks and fragments to nearly 300, offering new insights into Diogenes’ distinctive presentation of philosophy...

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01/01/1970

This collection of essays discusses the philosophical significance of these discoveries and is the first publication entirely devoted to Diogenes of Oinoanda. Particular attention is paid to his philosophical aims and polemical strategies. Diogenes was apparently well aware of still ongoing philosophical debates, engaging in polemics against Presocratic philosophers, Platonics, and especially Stoics. His views about important issues like happiness, fear, old age, and the afterlife are explained on the bases of Epicurean physics and theology, ethics, politics, theory of knowledge, and psychology. Les textes de Diogène d’Œnoanda (Deuxième siècle de notre ère), qui invitait ses lecteurs au mode de vie épicurien, constituent la plus grande inscription antique jamais découverte. Les recherches récentes (plus de 70 pièces) ont porté le nombre de morceaux du mur et de fragments à près de 300, offrant ainsi un nouvel aperçu de la pensée propre de Diogène. Les essais réunis dans ce volume, la première publication entièrement consacrée à Diogène d’Œnoanda, examinent la signification de ces découvertes. Ils portent une attention particulière aux intentions philosophiques de Diogène et à ses stratégies polémiques. L’épicurien était manifestement bien averti des débats philosophiques de son temps, engageant lui-même la polémique contre les présocratiques, les platoniciens et, plus spécialement, les stoïciens. Ses idées concernant les problèmes fondamentaux du bonheur, de la peur, de la vieillesse et de la vie après la mort ont pour horizon la pensée épicurienne sous ses différents aspects : physique et théologie, éthique, politique, théorie de la connaissance et psychologie.


Jocelyn Benoist, L'adresse du réél

 

VRIN - Moments Philosophiques

376 pages - 11 x 18 cm

ISBN 978-2-7116-2750-9 - mars 2017

 

Le début du XXIe siècle a été marqué par le retour du réalisme en philosophie. Sous ce nom, on trouve cependant des doctrines et attitudes variées. Ce livre en propose une évaluation critique et développe une interrogation sur la signification de cette exigence réaliste. Il défend l’idée que, s’il faut maintenir la fonction critique, donc de départage, de la notion de « réalité », son sens n’implique pas qu’on doive ou puisse lui attribuer une adresse fixe, mais au contraire l’exclut...

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01/01/1970

... Il faut faire droit au caractère intrinsèquement contextuel du réel. Il faut également lui reconnaître une irréductible pluralité de dimensions, qui fait des expériences esthétique – requalifiée comme poétique – ou morale aussi bien qu’épistémique autant d’épreuves essentielles du réel.


Mirna Džamonja, Théorie des ensembles pour les philosophes

 

Editions universitaires europeennes

180 pages - 15 x 22 cm

ISBN-13 978-3-639-65080-8 - mars 2017

 

Ce livre s’est articulé autour d’un cours que l’auteure enseigne à l’Université Paris 1- Panthéon-Sorbonne au sujet de la Théorie des Ensembles au niveau M1 dans l’UFR de la Philosophie depuis 2014. Cette intervention est survenue après de nombreuses années d’enseignement de la théorie des ensembles aux étudiants en mathématiques, mais le défi du cours était d’enseigner aux philosophes...

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01/01/1970

...  La littérature existante n’était pas adaptée, étant trop centrée sur les questions mathématiques et trop peu sur les questions philosophiques. La théorie des ensembles fait partie des fondements des mathématiques et elle est indispensable. Elle n’est pas la seule façon de faire les fondements, mais elle est probablement la plus ancienne et elle donne de bons fondements à une grande partie des mathématiques. Elle a des limitations, connues et moins connues, mais même dans ces limitations, elle a été utile car elle nous a permis de se poser de bonnes questions. Ce livre explique quelques unes de ces questions et donne des points de réflexion pour permettre au lecteur d’aborder la thématique, armé de suffisamment de prouesse pour ne pas tomber devant les premières difficultés.

 

 

 


Marc Berdet, Gérard Dubey (dir.), Revenances

 

Publications de la Sorbonne / Socio-anthropologie n°34

204 pages - 13,5 x 21,5 cm

ISBN-10 2-85944-990-6 - mars 2017

 

Un revenant c'est, anthropologiquement, un disparu qui revient pour réclamer son dû. C’est, en ce sens, le symptôme d’un malaise que la communauté ne peut plus retenir ni contenir : celle-ci est sommée, par l’apparition, d’intégrer symboliquement, suivant un ensemble réglé de rituels et un effort collectif de remémoration, ses réquisits. Or si la cohésion sociale risque sans cesse d’être entamée par ces fantômes inquiétants et impérieux qui travaillent souterrainement les fondements de la société, c’est peut-être...

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01/01/1970

... parce qu’ils sont eux-mêmes le signe d’une corrosion déjà entamée. La revenance perturbe notre rapport au temps, ce rapport que l’historicisme voudrait identique au « cadre homogène et vide » de l’histoire sans mémoire. C’est une présence souterraine toujours agissante qui oblige les vivants à restituer la part des morts mais aussi à tenir les promesses dont ceux-ci ont été frustrés.

 

 



Guy-Félix Duportail, Du réel

 

Hermann Philosophie

118 pages - 14 x 21 cm

ISBN 9782705693503 - février 2017

 

Le réalisme ou, comme on dit encore, le nouveau réalisme, apparaît aujourd’hui comme l’orientation philosophique dominante dans les discussions et ouvrages de recherche. D’Hilary Putnam à Maurizio Ferraris, en passant par Jocelyn Benoist ou Quentin Meillassoux, le courant réaliste, même s’il recouvre à l’évidence des options et des analyses très diverses, apporte...

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01/01/1970

... des questions neuves. Après le moment sceptique de la pensée post-moderne, un puissant désir de réalité se fait entendre dans les milieux philosophiques à l’échelle internationale. Il s’inscrit lui-même dans le prolongement de la critique philosophique de la notion de « représentation », telle qu’elle s’est développée aux XIXᵉ et XXᵉ siècles, de Hegel à Foucault. 

À cet égard, la distinction psychanalytique élémentaire du réel et de la réalité a, de toute évidence, un rôle critique à jouer dans un débat qui ne fait que commencer. Car, au fond, s’agit-il vraiment du réel, ou bien d’un fantasme dans ce qui est visé aujourd’hui sous le nom de réalité ?


Chantal Jaquet, Spinoza à l'œuvre

 

Publications de la Sorbonne

240 pages - 16 x 24 cm

ISBN-13 978-2-85944-984-1 - février 2017

 

Dans cet ouvrage, l'auteure montre comment la pensée de Spinoza se constitue et nous constitue aujourd’hui. Elle expose sa pratique de l’histoire de la philosophie fondée sur le double mouvement du pointillisme méthodologique et de l’appréhension des lignes de force.

Elle s’interroge à la fois sur la puissance des mots, leur présence ou leur absence dans le corpus, qui vient torpiller...

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01/01/1970

... les grandes machines interprétatives, et sur la dynamique des idées qui poursuivent leur vie propre durant les siècles. À travers l’étude de la composition des corps – corps animal, corps humain, corps propre, corps politique – et l’examen de la force actuelle de ses idées dans différents champs, il s’agit de penser Spinoza à l’œuvre, tel que ses textes, à la lettre, opèrent encore et toujours sur nos esprits.


Jean-Baptiste Brenet, Je fantasme, Averroès et l'espace potentiel

 

Verdier

144 pages - 22 x 14 cm

ISBN 978-2-86432-909-1 - février 2017

 

Le mot le plus célèbre de la philosophie est un verbe latin : cogito. C’est celui de Descartes, où l’on retient que se joue l’être même de l’ego. C’est le cogito de la psychanalyse, celui dont elle dénonce l’orgueil, l’incomplétude, et qui, en somme, l’a fait naître. Mais c’est un mot malheureux, que la modernité a perdu. Chez Averroès, jadis, la cogitation avait en arabe ses facultés propres et trouvait dans le fantasme l’espace de sa puissance. Quel espace ? Quelle puissance éminente ? On a fait le livre sur cela.


2016

Renaud Barbaras, Le désir et le monde

 

Hermann

236 pages - 14 x 21 cm

ISBN 9782705692865 - novembre 2016

 

Cet ouvrage prend pour point de départ une analyse phénoménologique du désir comme tel, que nous comprenons aujourd'hui d'abord comme désir sexuel. Le propre du désir, par différence avec le besoin, est que l'accès à ce qu'il vise l'exacerbe au lieu de le combler, comme si son véritable objet, le désiré, était toujours au-delà de ce que le désir...

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01/01/1970

...  est susceptible de rencontrer. C'est que le désiré n'est justement pas un objet mais cela qui transcende tous les objets au titre de leur fond ontologique commun, à savoir le monde lui-même. Tout désir est désir du monde, non pas au sens où il se rapporterait à un monde déjà là, mais bien parce qu'il en est la condition d'apparition, qu'il est donc désir transcendantal. C'est à l'analyse de ce désir transcendantal que cet ouvrage se consacre, en montrant notamment que sa dynamique propre implique à la fois une communauté ontologique entre le sujet et le monde et une séparation radicale. À la lumière de ces résultats, l'ouvrage revient enfin sur le désir empirique pour conclure qu'il procède d'une désublimation du désir transcendantal, comme si l'autre désiré était ce point du monde où le monde même se replie sur lui-même et transparaît.

 

 


Max Kistler, L'esprit matériel : réduction et émergence

 

Ithaque

304 pages - 15,3 x 22,0 cm

ISBN 978-2-916120-51-5 - novembre 2016

 

Nous sommes des êtres à la fois spirituels et corporels. Mon poids est un attribut corporel, tandis que ma capacité d’imaginer un paysage marin relève d’un attribut mental. Or, une fois admise cette dualité des attributs, comment concevoir l’interaction entre le corps et l’esprit ? Face aux doctrines dualistes qui échouent à répondre à cette question, Max Kistler défend ici une variante du matérialisme réductionniste qui fait droit à la notion d’émergence : corps et esprit se logent au sein d’une hiérarchie de niveaux de réalité.


Gérard Dubey, Caroline Moricot, Dans la peau d'un pilote de chasse

 

Presses Universitaires de France

240 pages - 21,8 x 1,3 x 15 cm

ISBN-13 978-2130750024 - septembre 2016

 

Dans un espace dominé par la circulation des signes, où l’ennemi n’apparaît plus que sous la forme d’un symbole sur un écran, comment l’action de guerre parvient-elle encore à se distinguer ? Qu’en est-il de l’intelligence pratique des hommes, qui permet...

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01/01/1970

... de se distancer de la réalité produite par les ordinateurs, dès lors que dominent les figures du surveillant et du gestionnaire ? Si le corps reste bien présent, il l’est surtout aux machines et de moins en moins au monde, au sens moral du terme. Ce moment, chargé de nouveaux périls, offre pourtant l’occasion d’interroger et de réévaluer les conditions à partir desquelles les hommes et les machines parviennent à produire quelque chose comme un monde commun.
Alors que l’hybridation des hommes et des machines est le plus souvent abordée sous un angle technologique et à la seule lumière de critères de performance, la parole est ici donnée à ceux qui habitent les machines, pilotes d’avions de chasse et de drones.


Philippe Büttgen et Jean-Baptiste Rauzy, La longue durée

 

Vrin / Bibliothèque d’Histoire de la Philosophie

352 pages - 13,5 x 21,5 cm

ISBN 978-2-7116-2684-7 - juillet 2016

 

Les études rassemblées dans ce volume entendent prendre la mesure des transformations introduites par l’œuvre de Jean-François Courtine dans l’exercice de la philosophie. Elles explorent les possibilités offertes par la prise en considération de la longue durée des concepts et des doctrines dans les différents domaines abordés par son travail : histoire de la métaphysique, philosophie...

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01/01/1970

... ancienne et médiévale, histoire de l’idéalisme allemand et du mouvement phénoménologique, mais aussi ontologie fondamentale, logique du jugement, théorie de l’objet et philosophie de l’histoire. L’ensemble compose un portrait philosophique offert à Jean-François Courtine par ses élèves, collègues et amis de France et de l’étranger.


Sophie Poirot-Delpech (dir.), Des collectifs éphémères

 

Publications de la Sorbonne / Socio-anthropologie n°33

228 pages - 16 x 24 cm

ISBN-13 978-2-85944-963-6 - juillet 2016

 

On pense souvent les collectifs et plus largement le lien social du point de vue de leur durabilité. Mais l'éphémère n'a-t-il pas, lui aussi, droit de cité dans la réflexion sociologique ? Le temps de son numéro 33, la revue Socio-anthropologie se saisit de ce questionnement à travers la description et l’analyse de collectifs qui partagent le caractère d’être limités dans leur durée...

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... Traversant les mondes du travail, des loisirs, de la culture, de l’art et du politique, les contributions rassemblées ici convoquent la temporalité de l’éphémère pour éclairer de sa lumière toute particulière les phénomènes sociaux.


Bertrand Binoche, Arnaud Sorosina (dir.), Les historicités de Nietzsche

 

Publications de la Sorbonne

224 pages - 16 x 24 cm

ISBN-13 978-2-85944-953-7 - juin 2016

 

En France, Nietzsche fut un temps l'emblème oraculaire de toutes les subversions et son nom côtoyait couramment ceux d’Artaud et de Bataille. Puis vint l’âge de son académisation qui permit sans doute bien des avancées et où on lui attribua l’insigne mérite d’avoir...

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... élaboré un système tout à fait cohérent dont la reconstitution méticuleuse pouvait occuper toute une vie. Le présent ouvrage fait le pari que le moment est peut-être venu de mettre en avant un autre Nietzsche, dont l’œuvre obéit à une dynamique originale où s’enchevêtrent des registres dont l’homogénéité ne va pas de soi.
C’est le concept d’historicité qui est mobilisé à cette fin. Le passé lointain auquel doit régresser le savoir généalogique ; la réitération indéfinie du même présent que la sagesse de l’éternel retour doit inciter à vouloir ; le futur un peu brumeux de très long terme auquel doit œuvrer le véritable créateur : trois temps et trois registres dont l’analyse a été distribuée ici en trois problèmes – objectivité, répétition, évolution. On ne doit pas trop vite présumer qu’ils n’en font qu’un. Au contraire : toute la difficulté est de savoir comment tirer ensemble ces fils, si seulement il faut les nouer et si oui, selon quelles modalités, qui ne sont pas forcément celles du système.
On peut encore dire ce qui précède autrement : si Dieu est mort et si Nietzsche s’est efforcé à tout prix de conjurer la posture du prêtre, le lecteur doit en tirer les conséquences. Interpréter, c’est ruminer, pas refermer.


Katia Genel et Jean-Philippe Deranty (dir.), Nouvelle publication Axel Honneth and Jacques Rancière, Recognition or Disagreement. A Critical Encounter on the Politics of Freedom, Equality

 

Columbia University Press

Langue : anglais

240 pages - 1,3 x 14 x 21,6 cm

ISBN 978-0231177160 - mai 2016

 

Axel Honneth is best known for his critique of modern society...

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01/01/1970

... centered on a concept of recognition. Jacques Rancière has advanced an influential theory of modern politics based on disagreement. Underpinning their thought is a concern for the logics of exclusion and domination that structure contemporary societies. In a rare dialogue, these two philosophers explore the affinities and tensions between their perspectives to provoke new ideas for social and political change.

Honneth sees modern society as a field in which the logic of recognition provides individuals with increasing possibilities for freedom and is a constant catalyst for transformation. Rancière sees the social as a policing order and the political as a force that must radically assert equality. Honneth claims Rancière's conception of the political lies outside of actual historical societies and involves a problematic desire for egalitarianism. Rancière argues that Honneth's theory of recognition relies on an overly substantial conception of identity and subjectivity. While impassioned, their exchange seeks to advance critical theory's political project by reconciling the rift between German and French post-Marxist traditions and proposing new frameworks for justice.


Jean-Baptiste Brenet (Trad.), Thomas d'Aquin, L'âme et le corps

 

Les éditions VRIN

232 pages - 13,5 x 21,5 cm

ISBN 978-2-7116-2688-5 - mai 2016

 

Les questions 75 et 76 de la Somme de théologie (première partie) rassemblent l’essentiel de la conception de Thomas d’Aquin (m. 1274) sur l’essence de l’âme humaine et son rapport au corps. Ce texte majeur de l’histoire de la pensée est aux croisements de la philosophie et de la théologie et constitue l’aboutissement d’une longue élaboration de sa doctrine, où Aristote et la Bible...

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01/01/1970

... sont censés se rejoindre. D’un côté, Thomas d’Aquin veut établir l’unité ontologique du composé corruptible qu’est la personne humaine. De l’autre, il doit sauver l’immortalité de l’âme. La solution réside dans la notion-clé de l’anthropologie thomasienne : celle de l’âme comme forme à la fois substantielle et subsistante. Etait-ce cohérent d’un point de vue théorique? Etait-ce conceptuellement tenable? Voilà l’enjeu.


Jean Salem, Lénine et la Révolution

 

Encre Marine/ 2e édition de l'ouvrage paru en 2006

152 pages - 13 x 18 cm

ISBN-13 978-2-35088-104-1 - mai 2016

 

Concernant l'idée de révolution, six thèses principales paraissent ressortir d’un examen systématique des Œuvres complètes de V. I. Lénine.

1°/ La révolution est une guerre ; et la politique est, de manière générale, comparable à l’art militaire.

2°/ Une révolution politique est aussi et surtout une révolution...

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01/01/1970

... sociale, un changement dans la situation des classes en lesquelles la société se divise.

3°/ Une révolution est faite d’une série de batailles ; c’est au parti d’avant-garde de fournir à chaque étape un mot d’ordre adapté à la situation objective ; c’est à lui de reconnaître le moment opportun pour l’insurrection.

4°/ Les grands problèmes de la vie des peuples ne sont jamais tranchés que par la force.

5°/ Les révolutionnaires ne doivent ni ne peuvent renoncer à la lutte en faveur des réformes.

6°/ À l’ère des masses, la politique commence là où se trouvent des millions d’hommes, voire des dizaines de millions. Et les foyers de la révolution tendent à se déplacer vers les pays dominés.


Jean-François Kervégan, Che fare di Carl Schmitt?

 

Editori Laterza

Langue : italien

228 pages 

ISBN 9788858123270 - avril 2016

 

Un giudizio di Karl Jaspers condensa efficacemente la questione ‘Carl Schmitt’: quest’ultimo, insieme a Heidegger, tentò di «prendere intellettualmente la testa del movimento nazionalsocialista». Per questo, poco più di vent’anni fa suscitò scandalo la pretesa...

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01/01/1970

... di considerarlo come un autore destinato diventare ‘un classico del pensiero politico’. Oggi, invece, la questione è molto più chiara: un autore al quale sono dedicate dozzine di volumi e articoli ogni anno è già, piaccia o no, un classico. È vero, i suoi avversari teorici – da Strauss a Löwith, da Peterson a Kojève, passando per Blumenberg, Habermas, Derrida – ne hanno discusso aspramente le tesi, spesso per respingerle: ma se oggi esiste un ‘caso Schmitt’ è proprio perché questo autore, insieme alle sue divagazioni naziste, ha scritto opere che sono da annoverare tra le più importanti e potenti della teoria giuridica e politica del ventesimo secolo. Alcuni concetti elaborati da Schmitt, come il nomos della terra e la costituzione come ‘decisione esistenziale’, e altri riformulati con originalità come il potere costituente e lo Stato di diritto ‘borghese’, contribuiscono a illuminare questioni fondamentali quali il rapporto tra razionalità e decisione, il radicamento delle norme giuridiche nelle istituzioni, gli effetti perversi del ritorno della morale nella politica internazionale.
Jean-François Kervégan ‘riparte da Carl Schmitt’ in due modi: da un lato prendendone congedo quando necessario, dall’altro cogliendo i concetti che ci aiutano a reinterpretare il mondo contemporaneo, in quanto Schmitt, dalla sua posizione esterna e anche ostile nei riguardi dei presupposti delle nostre riflessioni, ci aiuta indubbiamente a formularle e affrontarle meglio.


Renaud Barbaras, Métaphysique du sentiment

 

Les éditions du Cerf

272 pages - 13,5 x 19,5 cm

ISBN 9782204110716 - mars 2016

 

Si le sensible est bien ce qui présente le monde en sa profondeur et son imprésentabilité, il faut reconnaître que nous sommes éloignés de cette finitude constitutive du monde en son apparaître par une finitude plus radicale encore dont perception et langage sont l’expression. En effet, l’existence même de la subjectivité...

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01/01/1970

... d’un archi-événement métaphysique séparant le monde de lui-même. Cependant, dans la mesure où nous sommes capables de nous rapporter à l’origine dont nous sommes exilés, c’est-à-dire tout simplement de faire de la phénoménologie, force est de reconnaître que nous n’en sommes pas radicalement séparés, qu’il y a donc une finitude de notre finitude. Nous nommons poétique la dimension d’existence qui nous met en relation avec notre sol ontologique et sentiment l’épreuve de ce sol, épreuve plus profonde que toute ouverture puisqu’elle excède la portée de la perception et du langage. C’est à une théorie du sentiment, où se fait jour le sens originaire de l’affectivité, que cet ouvrage souhaite contribuer.
Professeur de philosophie contemporaine à l’université Paris 1, Renaud Barbaras est l’un des meilleurs phénoméno-logues français contemporains. Parmi ses nombreux écrits : L’Ouverture du monde. Lecture de Jan Patochka (2011) ; La Vie lacunaire (2011) ; Dynamique de la manifestation (2013).

 

 


Guy-Félix Duportail, Existence et psychanalyse

 

Hermann

248 pages - 14 x 21 cm

ISBN 9782705691653 - février 2016

 

Quelle est la contribution de la psychanalyse à la question du sens de l’existence ? Se résume-t-elle au complexe d’Œdipe ? Le freudisme a-t-il sacrifié le désir d’être au profit de quelques désirs premiers, comme le pensait Sartre ? À partir du dernier Lacan, Guy-Félix Duportail montre que notre existence ne s’anime pas selon...

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01/01/1970

... la visée d’un sens ou d’un projet, mais en fonction d’un trou. Un trou tourbillonnaire qui finit par former un nœud. Notre rapport au monde est topologique, donc tordu. 

Ce nouage ne devient cependant notre schéma de vie personnel qu’à la faveur d’une « épreuve » à chaque fois singulière, au cours de laquelle nous devons dénouer et renouer le nœud toujours quelque peu raté au principe de notre être. Le désir d’être se manifeste alors à travers la répétition de cet acte de naissance topologique. Le sujet de l’inconscient devient l’être-pour-le-nom, dans une sorte de baptême topologique en deux temps. Il ne nous suffit donc pas d’avoir été conçu pour exister, il nous faut encore accomplir un choix en faveur de notre existence.


Pierre-Marie Morel, Plotin. L'Odyssée de l'âme

 

ARMAND COLIN

224 pages - 15 x 21 cm

ISBN  978-2-200-29117-4 - février 2016

 

« Enlève tout ! » Plotin l’ordonne : l’âme humaine doit tout retrancher, supprimer tout ce qui l’encombre et l’alourdit. En répétant et en appliquant ce mot d’ordre, elle délaissera la séduction des apparences sensibles et des plaisirs immédiats. Elle accomplira son être véritable et pourra atteindre les principes...

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01/01/1970

(allant de la théorie des fondements de la connaissance à la philosophie des sciences) que d’autres traditions tendent à dissocier.

Les études rassemblées ici ont un double objectif. Le premier est d’identifier les écoles de pensée et les institutions. L’attitude adoptée par des penseurs français tels que Pierre Duhem, Henri Poincaré, Louis Rougier relativement au positivisme est étudiée, mais aussi l’influence d’auteurs tels que ce même Duhem et Emile Meyerson sur la philosophie américaine des sciences (Quine, Kuhn). Sont aussi examinés les auteurs qui ont établi un dialogue entre épistémologie et histoire des sciences, et les institutions qui ont favorisé ce dialogue.

Le second objectif a trait aux grandes figures de la philosophie des sciences en France. On examine d’abord les auteurs qui ont présenté des vues générales sur la science, avant et après l’apparition du mot «  épistémologie » : Auguste Comte, Antoine-Augustin Cournot, Claude Bernard, Gaston Bachelard. Puis sont considérées les contributions à la philosophie des sciences spéciales  : logique et mathématiques (Jacques Herbrand, Jean Nicod, Jean Cavaillès), sciences physiques et chimiques (Henri Poincaré, Emile Meyerson, Alexandre Kojève, Jean-Louis Destouches), biologie et médecine (Félix Ravaisson, Georges Canguilhem), enfin le droit (Charles Eisenman). [Quatrième de couverture]

Michel Bitbol est physicien et philosophe, directeur de recherche au CNRS, Archives Husserl, École normale supérieure, Paris.

Jean Gayon est historien et philosophe de la biologie à l’université Paris 1, directeur de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (IHPST).

supérieurs, à commencer par l’Intellect, dont elle provient et auquel elle aspire. Comme Ulysse, l’âme doit accomplir sa propre odyssée.
On insiste souvent sur les ruptures qui semblent marquer le système plotinien, et sur le saut que représente l’expérience ultime et indicible de l’union avec le Bien.
Ce livre, en procédant à une relecture d’ensemble des Ennéades, entend au contraire restituer l’unité du système et la continuité qui relie les niveaux qu’il distingue : l’Âme, l’Intellect et le Bien. Il montre qu’il s’agit fondamentalement d’une continuité de la raison, sous ses différentes formes, et que l’odyssée plotinienne, plutôt qu’une ascension mystique, est avant tout une démarche rationnelle.
Cette lecture du projet plotinien comme entreprise réellement philosophique le replace dans le contexte d’exégèse – celle, d’abord, des Dialogues de Platon –, et de polémiques – en particulier avec Aristote et les stoïciens – qui caractérise le moment de son émergence, au IIIe siècle de notre ère.


Annick Jaulin, Eidos et Ousia. De l'unité théorique de la Métaphysique d'Aristote

 

Classiques Garnier

352 pages - 15 x 22 x 23,5 cm

ISBN 978-2-8124-5035-8 - février 2016

 

L'unité des traités métaphysiques aristotéliciens tient à la perspective sous laquelle le philosophe premier étudie les êtres. Il les étudie «en tant qu'êtres» et non en tant que mus et moteurs. La forme ou substance première est la syntaxe d'un tout en acte dont elle permet la définition.


Jocelyn Benoist, Logique du phénomène

 

Hermann

224 pages - 14 x 21 cm

ISBN 9782705691578 - janvier 2016

 

Qu’est-ce qu’un phénomène ? La pensée moderne emploie ce terme avec une forme d’évidence. On se dispute sur ce que sont les phénomènes, mais on ne doute pas qu’il y en ait ni qu’ils constituent un point de départ sur lequel on puisse construire. Ce livre, à travers une mise en perspective historique et conceptuelle...

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01/01/1970

globale, remet en question cette évidence. Non pas qu’il rejette la notion de « phénomène », mais il essaie de comprendre d’abord de quel type de décision philosophique elle est le produit et quel type de montage elle suppose. Sur cette base, il met en lumière sous quelles conditions on peut effectivement parler de « phénomènes » et dissipe la mythologie liée à un emploi inconditionné de ce terme, fréquent dans la philosophie contemporaine. Contre tout phénoménalisme, il fait valoir le lien métaphysique dans lequel le langage nous met immédiatement avec les choses.


Emmanuel Picavet, Politiques du capital

 

PUF

192 pages - 17,5 x 24 cm

ISBN 978-2-13-065089-8 - janvier 2016

 

Cités est l’une des grandes revues intellectuelles françaises. Sa caractéristique tient à ce que cette revue ne se contente pas de revenir sur les thèmes et les débats qui sont dans l’air du temps, mais invente des concepts et ouvre des approches nouvelles. Son projet est d’interroger d’un point de vue philosophique...

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01/01/1970

les grandes transformations des sociétés actuelles. Son ambition intellectuelle vise à associer le retour au réel et l’ouverture au possible.
Cités s’intéresse ainsi aux concepts fondamentaux qui se trouvent remis en question ou profondément restructurés par les évolutions contemporaines : le pouvoir, l’Etat, l’autorité, l’empire, la nation, le droit, la connaissance, l’identité, le bonheur, l’art, le corps, la guerre. Attentive aux débats intellectuels présents, elle l’est aussi de l’actualité culturelle et éditoriale, au travers des deux rubriques «vie politique» et «vie intellectuelle».
La revue publie en outre régulièrement des inédits des plus grands auteurs contemporains: Foucault, Lacan, Deleuze, Leo Strauss, Sartre, Levinas, Ricoeur, Habermas, Derrida, Ricoeur, Wittgenstein, Voegelin, Lyotard, et beaucoup d’autres.


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01/01/1970

... Il s’agit d’un problème de focale : les années 1950 souffrent des perspectives qui sont les nôtres, et des angles morts que recèlent ces perspectives. Les penseurs de l’époque ne se sont en effet pas contentés de prolonger leurs prédécesseurs et ils ne sont pas davantage les simples précurseurs des philosophes à venir. Si leurs positions ne se ramènent pas à la simplicité d’une catégorie englobante, c’est qu’elles tissent un ensemble complexe de thèses diverses et originales.

Les auteurs réunis dans cet ouvrage ont eu à cœur d’évoquer quelques-unes des conceptions singulières apparues dans les années 1950. Ils ont pris en considération des constructions achevées aussi bien que des efforts avortés, des phénomènes de transferts comme des filiations inattendues, des controverses disciplinaires autant qu’interdisciplinaires, que ces ouvertures aient ultérieurement donné des fruits théoriques ou qu’elles n’aient débouché sur rien, tout en méritant d’être reprises aujourd’hui.


 

 


Emmanuel Jeuland, Emmanuel Picavet, Interactionnisme et norme

 

IRJS Éditions

190 pages

ISBN 978-2-919211-51-7 - janvier 2016

 

Les normes au sens le plus large sont issues des interactions entre les individus et sont interprétées au sein de ces relations, même si leur complexité tient aussi à l'intervention des institutions et des États. Il s'agit de partir du micronormatif pour aller vers le macronormatif...

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01/01/1970

(notamment les lois et les traités) et non l'inverse, de manière à rendre compte de phénomènes comme la responsabilité sociale des entreprises, le droit souple et la prise en compte de l'éthique pour prendre des décisions (au plan national et international, en matière environnementale et médicale, etc.). Le constat de départ est qu'une masse colossale de normes de toute origine s'applique à des individus, personnes physiques ou morales, qui à leur tour participent de l'élaboration de normes. L'inflation et la diversification des normes engendrent notamment une crise du droit (en quête d'identité), mais aussi une crise des institutions et des professions judiciaires. Une façon de rendre compte de ces crises consiste à établir une sorte de cartographie des interactionnismes au regard des normes. Emergent ainsi des interactionnismes philosophiques, sociologiques, anthropologiques, psychologiques, éthiques ou juridiques. Ces différents interactionnismes peuvent apparaître critiquables au regard des normes (notamment en raison de leur caractère descriptif et non institutionnel) et il serait fort utile de dégager des voies alternatives.

L'introduction met en place cette problématique (E. Picavet et E. Jeuland). Après une recherche théorique et pratique menée par des juristes (E. Jeuland et L. Cham-pain), un sociologue des professions (F. Champy) nous permet de penser l'évolution des professions judiciaires entre statut et adaptation. Une philosophe spécialisée dans l'interactionnisme (C. Bonicco-Donato) ainsi qu'une psychanalyste (H. Tessier) s'interrogent sur les normes implicites, non dites et les rapports de domination sous-jacents aux interactions. Un philosophe spécialisé dans la justice climatique et le nucléaire ouvre un nouveau champ de réflexion particulièrement nécessaire aujourd'hui en incluant la nature au sein des interactions humaines (F.P. Piguet). Deux ingénieurs nous présentent une approche des interactionnismes et de l'innovation technologique (J. F. Omhover et C. Bouchard) qui n'est pas sans lien avec la nature et le droit. Un anthropologue estime que le droit tel qu'il est connu depuis deux ou trois siècles dans une version très étatique est en plein bouleversement et revient à des formes microjuridiques (Etienne le Roy). Un juriste essaie enfin de faire la synthèse des articulations entre les normes et les interactions (J. Moret-Bailly). Il en ressort une présentation transdisciplinaire des différents versants du problème de la relation entre les normes et les individus.

Cet ouvrage est issu d'une journée de recherche qui s'est tenue le 3 février 2015 à l'Université Paris î Panthéon Sorbonne, rue Malher à Paris dans le cadre du projet de recherche Norma (ComUe heSam Université).


2015

Pierre Wagner (Intro, choix de textes, trad.), Rudolf Carnap. Logique inductive et probabilité 1945-1970

 

VRIN

328 pages - 13,5 × 21,5 cm

ISBN 978-2-7116-2663-2 - novembre 2015

 

La constitution d’une logique inductive est le projet auquel Carnap consacra la plus grande partie de sa carrière philosophique, du début des années quarante à la fin de sa vie en 1970. L’objectif était de donner à la science empirique un cadre formel comparable à celui que la logique déductive offrait aux mathématiques, en proposant...

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01/01/1970

... une analyse conceptuelle de ce qu’on appelle la confirmation d’une hypothèse par des données.
D’autres avant lui avaient envisagé une approche probabiliste de la logique inductive. L’originalité de Carnap tient dans son interprétation logique des probabilités, fondée sur le développement d’une analyse sémantique originale qui s’inspire autant du Tractatus logico-philosophicus de Wittgenstein que des travaux de Tarski.
Les textes ici réunis sont traduits pour la première fois en français. Ils éclairent non seulement l’histoire de la logique inductive au XXe siècle mais également les origines de quelques-unes des questions majeures de la philosophie des sciences contemporaine, comme le problème de la confirmation ou le bayésianisme en épistémologie.

 

 


Couzinet Marie-Dominique, Pierre Ramus et la critique du pédantisme

 

Honoré Champion

536 pages - 15,5 X 23,5 cm

ISBN 9782745329189 - septembre 2015

 

Pierre de La Ramée, dit Ramus (1515-1572), fut le protagoniste le plus controversé de la réforme de l’Université ; il tira les enseignements du premier humanisme, en France dans la seconde moitié du XVIe siècle. Ce livre propose l’hypothèse qu’une partie...

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01/01/1970

... de l’historiographie consacrée à Ramus réitère une critique aussi vieille que l’existence des professeurs, qui a ressurgi brillamment à la fin du XVIe siècle chez Montaigne et Giordano Bruno : la critique du pédantisme, selon laquelle entre enseigner et penser, il faut choisir, et que Ramus a fait l’un sans avoir eu accès à l’autre. On analyse cet obstacle pour proposer de nouveaux instruments d’approche de son œuvre, en exploitant des sources qui utilisent la rhétorique pour transformer le lecteur : les trois Vies de Ramus rédigées par ses disciples, et des écrits dans lesquels il revalorise la profession de maître et élabore une philosophie pratique fondée sur la notion d’usage (usus), distincte du pragmatisme comme du formalisme scolaire.


Bonnet Christian, (avec les contribution de : Jocelyn Benoist, Alexandre Couture-Mingheras, Pierre Wagner... ), Austriaca n°78, Philosophies autrichiennes

 

Presses universitaires de Rouen et du Havre

232 pages - 15,5 x 24 cm

ISBN 9791024004884 - septembre 2015

 

Ce numéro 78 de la revue Austriaca entend préciser que par « philosophie autrichienne » il faut sans doute entendre un style philosophique propre, dont quelques-uns des traits les plus caractéristiques sont un intérêt marqué pour la logique, le souci...

 

 

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01/01/1970

...  de la précision et le refus de l'enflure rhétorique, une sympathie prononcée pour l’empirisme anglais davantage que pour l’idéalisme allemand, un engagement résolu en faveur du réalisme – que ce soit en philosophie de la logique et des mathématiques ou en théorie de la connaissance – ainsi qu’une volonté de rapprocher la méthode de la philosophie de celle des sciences empiriques.


Valérie Souffron (dir.), Mortels ! Imaginaires de la mort au début du XXIe siècle 

 

Publications de la Sorbonne / Socio-anthropologie n°31

13,5 x 21 x 1 cm

ISBN-13 978-2-85944-913-1 - septembre 2015

 

Plus de vingt ans après la disparition du socio-anthropologue Louis-Vincent Thomas, grand spécialiste de la mort et de ses imaginaires qu'il allait débusquer dans les mythes africains, comme dans les récits de science-fiction, ce numéro de la revue Socio-anthropologie propose de reprendre cette quête, dont Thomas disait lui-même...

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01/01/1970

... qu'il ne l'avait qu'amorcée, sans la limiter au champ de la science-fiction. Si certains espaces d'expression de cet imaginaire sont restés les mêmes – la littérature par exemple –, d’autres ont émergé, se sont développés ou ont subi des modifications significatives. Il est question de donner à voir quelques-unes des manifestations de l’angoisse contemporaine face à la mort telle qu’elle se joue, c’est-à-dire à la fois telle qu’elle se divertit et telle qu’elle se met en jeu, notamment à travers les supports de la production culturelle industrielle, particulièrement les séries télé, le web, mais aussi, et toujours, la littérature, le cinéma, la BD, les mangas, au coeur des formes fantasmées de l’immortalité technoscientifique, ou encore dans les pratiques cultuelles sauvages du Mexique qui jouent avec les squelettes. Les cultures populaires contemporaines sont ainsi prises au sérieux, en tant qu’objets socio-anthropologiques à part entière, sujets de « bricolages » et de manipulations, de détournements et de mises en dérision, supports ludiques de questions sérieuses… et inversement.


Pierre-Marie MOREL (introduction, traduction, commentaire), Métaphysique Èta, Aristote

 

Vrin - Bibliothèque des Textes Philosophiques
240 pages - 13,5 × 21,5 cm
ISBN 978-2-7116-2648-9 - septembre 2015

 

À la question centrale de la philosophie première, « qu’est-ce que l’être? », le Huitième livre de la Métaphysique d’Aristote (le livre Èta) ne se contente pas de répondre que l’être au sens premier est la substance, l’ousia. Il s’interroge également sur ce qui fait l’unité des composés de matière et de forme, et en premier lieu...

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01/01/1970

... des composés substantiels. Il porte par conséquent une attention particulière à l’unité de la substance comme forme et à celle de la définition qui l’exprime, mais aussi à la matière, entendue comme substance en puissance. Aristote opère ainsi un tournant décisif au coeur de sa propre ontologie, en formulant la question de l’unité des substances composées, de la matière et de la forme, en termes de puissance et d’acte.
La présente traduction, inédite, et le commentaire qui l’accompagne donnent accès à un texte essentiel pour la compréhension du projet métaphysique d’Aristote.


Jean-Baptiste Brenet, Averroès l'inquiétant

 

Les Belles Lettres
160 pages - 13,5 x 2,8 x 21 cm
ISBN 978-2-251-44533-5 - mai 2015

 

Le nom d'Averroès est celui d’un scandale. Voici l’homme d’une thèse folle qui soutient que l’intellect est séparé des individus et unique pour toute l’espèce.
Conséquence ? La négation de la proposition « je pense » : la ruine de la rationalité. Pendant cinq cents ans, l’Europe s’en offusquera. Comment comprendre cette histoire qui mêle fascination et rejet ?

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01/01/1970

Il porte par conséquent une attention particulière à l’unité de la substance comme forme et à celle de la définition qui l’exprime, mais aussi à la matière, entendue comme substance en puissance. Aristote opère ainsi un tournant décisif au coeur de sa propre ontologie, en formulant la question de l’unité des substances composées, de la matière et de la forme, en termes de puissance et d’acte.
La présente traduction, inédite, et le commentaire qui l’accompagne donnent accès à un texte essentiel pour la compréhension du projet métaphysique d’Aristote.


Michel Bitbol, Jean Gayon (dir.), L'épistémologie française, 1830-1970

 

VRIN / Nouvelle édition de l’ouvrage paru aux PUF en 2006

463 pages - 17 x 24 cm

ISBN 978-2-919694-91-4 - avril 2015

 

Épistémologie française, cela peut signifier deux choses. C’est d’une part une entité géographique (l’ensemble des épistémologues de langue et de culture française), d’autre part le nom d’une forme de pensée spécifique, qui affirme la solidarité de problème...

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01/01/1970

... (allant de la théorie des fondements de la connaissance à la philosophie des sciences) que d’autres traditions tendent à dissocier.

Les études rassemblées ici ont un double objectif. Le premier est d’identifier les écoles de pensée et les institutions. L’attitude adoptée par des penseurs français tels que Pierre Duhem, Henri Poincaré, Louis Rougier relativement au positivisme est étudiée, mais aussi l’influence d’auteurs tels que ce même Duhem et Emile Meyerson sur la philosophie américaine des sciences (Quine, Kuhn). Sont aussi examinés les auteurs qui ont établi un dialogue entre épistémologie et histoire des sciences, et les institutions qui ont favorisé ce dialogue.

Le second objectif a trait aux grandes figures de la philosophie des sciences en France. On examine d’abord les auteurs qui ont présenté des vues générales sur la science, avant et après l’apparition du mot «  épistémologie » : Auguste Comte, Antoine-Augustin Cournot, Claude Bernard, Gaston Bachelard. Puis sont considérées les contributions à la philosophie des sciences spéciales  : logique et mathématiques (Jacques Herbrand, Jean Nicod, Jean Cavaillès), sciences physiques et chimiques (Henri Poincaré, Emile Meyerson, Alexandre Kojève, Jean-Louis Destouches), biologie et médecine (Félix Ravaisson, Georges Canguilhem), enfin le droit (Charles Eisenman). [Quatrième de couverture]

Michel Bitbol est physicien et philosophe, directeur de recherche au CNRS, Archives Husserl, École normale supérieure, Paris.

Jean Gayon est historien et philosophe de la biologie à l’université Paris 1, directeur de l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques (IHPST).


Corinne Enaudeau, Frédéric Fruteau de Laclos (dir.), Différence, différend : Deleuze et Lyotard

 

Encre Marine

304 pages - 16 x 22,5 x 2 cm

ISBN-13 978-2-35088-088-4 - mars 2015

 

Gilles Deleuze et Jean-François Lyotard sont deux figures centrales de la pensée française contemporaine. Leur connivence, née dans les années 1970 alors qu'ils enseignent à l’Université expérimentale de Vincennes, procède d’une critique partagée de l’humanisme...

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01/01/1970

... classique, d’une distance comparable à l’égard du structuralisme, enfin d’une thématisation commune du désir et de la sensibilité. La publication, à deux ans d’intervalle, de L’Anti-Œdipe et d’Économie libidinale confirme cette proximité : les auteurs y soutiennent des positions éthiques et politiques tout aussi intempestives.

On aurait pourtant tort de croire que leurs idées relèvent d’une même « philosophie de la différence », expression qui caractérise la seule entreprise de Deleuze. Dès les années 1980, Lyotard et Deleuze ont en effet divergé sur le sens à accorder à la psychanalyse, à l’œuvre de Wittgenstein ou encore à l’obligation morale.

Le propos du présent volume est de mettre à profit quarante années de recul pour confronter à nouveaux frais ces deux représentants de la philosophie française, en restituant l’héritage, l’évolution et le prolongement de leurs pensées respectives. Les contributions ici réunies déploient le large éventail des disciplines que Deleuze et Lyotard ont explorées et discutées. Elles s’intéressent aussi bien à la période de leur plus grande proximité théorique qu’à l’apparition des différends les opposant, au moment même de l’avènement, chez Lyotard, du concept de « différend ».


Kervegan, Sandkühler, Manuel de l'idéalisme allemand

Jean-François Kervegan, Hans Jörg Sandkühler (dir.), Manuel de l'idéalisme allemand

 

Les Editions du Cerf
624 pages - 175x225x33 mm
ISBN 9782204103916 - mars 2015

 

Quatre philosophes majeurs : Kant, Fichte, Schelling, Hegel et tout leur environnement formé de penseurs, mais aussi d’artistes et de poètes.

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01/01/1970

Paul Rateau, Leibniz et le meilleur des mondes possibles

 

Classiques Garnier - Les Anciens et les Modernes - Études de philosophie
399 pages - 15 x 22 x 2,2 cm
ISBN 978-2-8124-3823-3 - mars 2015

 

L'affirmation de l'existence du meilleur des mondes possibles est l'une des thèses leibniziennes les plus connues et sans doute l'une des plus mal comprises. Cet ouvrage en explique le sens, montre sur quels fondements théoriques elle repose et envisage ses implications sur les plans métaphysique et moral.


Jean-François Kervegan, La raison des normes. Essai sur Kant

 

Vrin - Moments Philosophiques
192 pages - 11 × 18 cm
ISBN 978-2-7116-2591-8 - février 2015

 

Comment la raison normative évalue-t-elle les maximes d’action fournies par la raison commune? Afin de répondre à cette question, le présent ouvrage étudie les transformations des concepts kantiens de liberté à partir de la Critique de la raison pure; puis il expose la théorie kantienne de la normativité en réinterprétant la « loi fondamentale de la raison pure pratique » et...

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01/01/1970

Denis Kambouchner, Descartes n'a pas dit. Un répertoire des fausses idées sur l'auteur du Discours de la méthode, avec des éléments utiles et une esquisse d'apologie

 

Les Belles Lettres -

240 pages

ISBN 978-2-251-44523-6 (br.) - janvier 2015

 

Être cartésien : aucun sens ? 21 idées qui ont la vie dure, répertoriées avec impertinence et démontées avec méthode.

Aucun philosophe n'est plus connu que Descartes, et aucun n'est plus mal connu...

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01/01/1970

Jean Salem, Résistances. Entretiens avec Aymeric Monville

 

Editions Delga

ISBN 978-2-915854-75-6 - janvier 2015

 

Dans ces libres entretiens, Jean Salem revient, tout d’abord, sur une enfance dont le cours fut déterminé par les combats de ses parents, Henri et Gilberte Alleg. Combats pour l’indépendance de l’Algérie, pour la justice sociale et la victoire de l’idéal communiste, combats pour la cause de la paix, de la fraternité, de la liberté.

Il évoque ses propres passions intellectuelles, son parcours académique, ainsi que le grand travail...

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01/01/1970

Isabelle Aubert, Habermas. Une théorie critique de la société

CNRS EDITIONS

15 x 23 cm

ISBN : 978-2-271-07548-2 - janvier 2015

 

Jürgen Habermas, philosophe actif dans l’espace public, incarne, à lui seul, l’interdisciplinarité de l’école de Francfort. Théorie de la connaissance, psychanalyse, psychologie, philosophie du langage, théorie sociale, philosophie morale, philosophie politique et théorie du droit sont appelées à contribuer à une Théorie critique opérationnelle. Cet ouvrage restitue les différents débats que mène Habermas avec la tradition et ses contemporains pour affirmer son modèle critique...

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01/01/1970

Piergiorgio Donatelli, Manières d’être humain. Une autre philosophie morale

Vrin - La vie morale
220 pages - 12,5 × 18 cm
ISBN 978-2-7116-2602-1 - janvier 2015

 

Les conceptions philosophiques qui ont longtemps dominé l’éthique contemporaine (comme par exemple l’utilitarisme et le kantisme) visent à établir les critères normatifs en les isolant des situations concrètes auxquelles ils devaient être appliqués. Ce livre renverse une telle perspective et met au centre de sa réflexion les circonstances qui rendent humainement et moralement...

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01/01/1970

... significatifs les problèmes dont se soucient les individus et les sociétés.
La tâche de l’éthique consiste alors en l’approfondissement et la réorganisation des manières de voir, de sentir, de réagir au monde qui définissent les dimensions conceptuelles de nos vies. Piergiorgio Donatelli réélabore une tradition qui part de Wittgenstein et dialogue avec des auteurs tels que Stanley Cavell, Elizabeth Anscombe, Iris Murdoch et Cora Diamond, en faisant émerger des nouveaux outils philosophiques qui permettent de traiter de façon nouvelle les questions concernant, par exemple, la naissance, la mort, la sexualité et les conceptions de l’humain.

 


 

 

 


 

 

2014

Sandra Laugier, Recommencer la philosophie : Stanley Cavell et la philosophie en Amérique

Vrin - Philosophie du présent
320 pages - 12,5 × 18 cm
ISBN 978-2-7116-2570-3 - décembre 2014

 

Savons-nous vraiment ce qu’est l’ordinaire, ce qui nous est ordinaire? Penser la philosophie américaine, et le rôle qu’à son cœur joue Stanley Cavell, signifie poser de nouveau ces questions, afin de mettre en évidence une nouvelle voix ou tradition contemporaine qui, à partir du langage ordinaire, parvient à redonner de la vie...

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01/01/1970

Dimitri El Murr, Savoir et gouverner : Essai sur la science politique platonicienne

Vrin - Tradition de la pensée classique
336 pages - 13,5 × 21,5 cm
ISBN 978-2-7116-2586-4 - décembre 2014

 

La seule source légitime de l’autorité politique est le savoir. Telle est l’une des thèses fondamentales de la pensée politique de Platon. Mais quel savoir l’homme politique doit-il posséder pour gouverner? Sur qui s’exerce-t-il? Quelles sont les modalités de son action? Autant de questions qui occupent le Politique, dialogue où Platon invente la notion de science politique...

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01/01/1970

... et où il définit non seulement ce qu’elle est, mais ce qu’elle fait, lui assignant par là même, pour la première fois, un rôle prescriptif, à la frontière du théorique et du pratique. Savoir prescriptif et architectonique dont le modèle est l’architecture, soin du troupeau humain sur le modèle du pastorat, production du lien de la cité sur le modèle du tissage : le Politique donne à la science du gouvernement des hommes son statut et sa finalité, ses modèles et ses instruments.
Lecture philosophique suivie du Politique, cet ouvrage entend montrer ce qui fait l’originalité et la profondeur de ce dialogue. Et justifier, du même coup, qu’on le lise à la même hauteur que la République ou les Lois. Car s’il n’y a pas de bonne politique sans un bon politique, quelle influence celui-ci peut-il avoir sur les bipèdes sans plumes que nous sommes, et qui ne sont pas naturellement faits pour vivre ensemble dans une cité? Platon répond en élaborant du politique une figure nouvelle : celle du royal tisserand, soucieux du tissu social et attentif à le préserver de la moindre déchirure, le principal risque étant l’attraction du semblable par le semblable et la haine de ce qui est différent et étranger. Rien n’est donc plus actuel que ce tissage que la science politique platonicienne cherche à produire, grâce auquel la cité, au delà de ses antagonismes naturels, accède à une harmonie garantie par des valeurs partagées.

 

 

 

 


Fabrice Colonna, Merleau-Ponty et le renouvellement de la métaphysique

Hermann - Philosophie

460 pages - 140 x 210 mm
ISBN 9782705689346 - décembre 2014

 

Préface de Renaud Barbaras

Merleau-Ponty, malgré ce que peut suggérer une lecture trop rapide, a refusé de placer son entreprise sous le signe de l’antimétaphysique. Mais il a aussi tenu compte des critiques adressées à la métaphysique héritée, définissant ainsi...

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01/01/1970

... une position originale et singulière dans le champ philosophique contemporain. Partant des travaux de la psychologie gestaltiste de la perception, encore largement ignorés en France aujourd’hui, et sur lesquels le présent ouvrage s’est largement appuyé, il a été conduit à renouveler l’ontologie traditionnelle pour élargir ensuite le domaine de la métaphysique à de nouveaux objets, jusqu’à remonter au mystère de l’espace et du temps. Un certain nombre de déplacements et de réagencements sont ainsi opérés, qui témoignent d’une réappropriation vivante de la métaphysique, à partir d’une finitude que Merleau-Ponty dit non pas bornée mais « militante ».

 

 

 

 


Xavier Guchet, Philosophie des nanotechnologies

Hermann éditeurs des sciences et des arts

342 pages - 158 x 230 mm

ISBN 978-2-7056-8963-6 - novembre 2014

 

Les nanotechnologies ne désignent pas seulement la miniaturisation des objets techniques, mais plutôt un ensemble d'initiatives de politique scientifique et industrielle à l'échelle mondiale, mêlant des pôles de compétitivité en concurrence, des scénarios du futur et des dispositifs d’engagement des publics en vue de faciliter « l'acceptabilité sociale » des recherches par la prise en compte de leurs « impacts éthiques et sociétaux ». Cet agencement est aujourd'hui le cadre à l’intérieur duquel se fabrique le futur, par la définition de ce qui est désirable et par l’identification des bons leviers d’action...

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01/01/1970

Loin toutefois de se limiter à cette « colonisation » du futur au service des intérêts du moment, les nanotechnologies peuvent être envisagées en temporalité longue, par l'examen des nouveaux modes d'action sur la matière qui s'inventent dans les laboratoires et dont il faut évaluer la portée philosophique.

 

 

 

 

 

 

 

 


Philippe Danino, Le meilleur ou le vrai : Spinoza et l'idée de philosophie

Publications de la Sorbonne

433 pages -

ISBN 978-2-85944-795-3 (br.) - octobre 2014

 

Accusé par Albert Burgh de considérer sa propre philosophie comme étant la meilleure entre toutes, Spinoza rectifie : il sait seulement qu'est vraie la philosophie qu'il comprend. Mais on cherchera vainement une authentique définition, chez lui, de l'idée de philosophie, ainsi qu'un programme d'ensemble des connaissances rationnelles, comme s'appliquent à en dresser Bacon, Descartes ou Hobbes. Y a-t-il chez Spinoza une conception précise, voire singulière, de l'idée de philosophie? Étudier les occurrences, la nature de la définition, ce qu'enfin peut signifier le passage d'un titre pressenti de Philosophie à celui d'Éthique, produit autant d'indices d'une idée de philosophie conçue comme praxis de distinction...

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01/01/1970

Chantal Jaquet, Les transclasses ou la non-reproduction

Puf - Hors collections

248 pages

ISBN 978-2-13-063182-8 - mai 2014

 

La théorie de la reproduction sociale admet des exceptions dont il faut rendre compte pour en mesurer la portée. Cet ouvrage a pour but de comprendre philosophiquement le passage exceptionnel d’une classe à l’autre et de forger une méthode d’approche des cas particuliers. Il analyse les causes politiques, économiques, sociales, familiales et singulières qui concourent à la non-reproduction sociale, ainsi que leurs effets sur la constitution des individus transitant d’une classe à l’autre.
À la croisée de l’histoire collective et de l’histoire intime, cette démarche implique de cerner la place dans la classe, le jeu des affects et des rencontres, le rôle des différences sexuelles et raciales.

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01/01/1970

Elle invite à briser l’isolement disciplinaire pour appréhender la singularité au carrefour de la philosophie, de la sociologie, de la psychologie sociale et de la littérature. Elle requiert la déconstruction des concepts d’identité sociale et personnelle au profit d’une pensée de la complexion et du métissage des déterminations. À travers la figure du transclasse, c’est ainsi toute la condition humaine qui est éclairée sous un nouveau jour.

 

 

 

 

 


Danièle Cohn, L'artiste, le vrai et le juste : sur l'esthétique des Lumières

Editions Rue d’Ulm – *musée du quai Branly

152 pages - 19 x 20 cm

ISBN-978-2-7288-0511-2 - mai 2014

 

Ce livre prend position sur les enjeux et les visées des œuvres d’art en matière de vérité et de morale : il répond, par un retour sur l’époque des Lumières, aux questions contemporaines sur l’idée d’un perfectionnement moral de l’individu (S. Cavell, M. Nussbaum, S. Laugier). Les Lumières ont mis au cœur de la création artistique les émotions, les affects et les sentiments, mues par la conviction de l’efficacité...

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01/01/1970

... d’une éducation esthétique de l’homme, d’une éducation sensible par le sensible, en l’occurrence par les œuvres. 

La vérité a-t-elle un sens en matière artistique ? Notre besoin d’art est-il lié à notre conviction qu’elles nous rendent meilleurs et nous font mieux connaître le monde ? L’autonomie de l’œuvre, la liberté du créateur, la dévaluation de tout canon au nom d’un global turn qui contraint au relativisme rendent aujourd’hui difficile cette affirmation. Et la sincérité de l’auteur ne saurait être un argument, tant elle tombe sous le coup d’un soupçon préjudiciel. La critique, elle, pourrait-elle prétendre au vrai ? Mais il y a plusieurs interprétations possibles d’une œuvre, plusieurs interprétations qui touchent juste, au sens où l’on dit d’une voix qu’elle est juste, d’un vêtement qu’il tombe bien. 

À partir de quelques études de cas, Danièle Cohn revient sur l’idée d’une fin de l’art (A. Danto) et propose de fonder jugement artistique et jugement esthétique sur la justesse.

 

 


Guy-Félix Duportail (dir.), Penser avec Lacan, Nouvelles lectures

Hermann - Philosophie

216 pages - 140 x 210 mm
ISBN 9782705688264 - avril 2014

 

Trente ans après la mort de Lacan, cet ouvrage collectif (dé)montre qu’il est encore possible de se passionner pour son oeuvre. Les textes qui composent ce recueil ont été rédigés, pour la plupart, par de jeunes enseignants-chercheurs en philosophie, qui ont tous accepté de relever le pari de produire une nouvelle lecture de Lacan. La diversité des problématiques et des approches qui en résulte est précieuse. La réflexion philosophique est ici au service d’un réveil de la pensée analytique, à égale distance critique de l’antipsychanalisme ambiant que de la révérence obséquieuse...

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01/01/1970

On y pose en toute liberté les questions cruciales : celles du bien dire sur les femmes, de la pensée politique de l’aliénation, du statut de l’objet du désir, du sens existentiel de la psychanalyse, de l’humanisme analytique, de l’au-delà de l’Œdipe, et enfin celle de la critique de Lacan par ses pairs de la French Thought (Derrida, Deleuze, Foucault, etc.). Loin des chapelles et des lectures officielles la pensée de Jacques Lacan n’a peut être jamais été aussi vivante.

 

 

 

 


Sous la direction de Pierre Crétois et Stéphanie Roza, Le républicanisme social : une exception française

Publications de la Sorbonne

217 pages

ISBN 978-2-85944-789-2 - septembre 2014

 

Dans la grande tradition républicaine européenne, la France ferait-elle figure d'exception, par le contenu qu’elle aurait donné à son républicanisme ? Et ce contenu se distinguerait-il avant tout par son insistance particulière sur la question de la justice sociale et de l’égalité des conditions ? Nous ne prétendons pas que l’existence d’une spécificité, ni même, a fortiori, d’une exception républicaine française soit réglée à l’issue du parcours que propose l’ouvrage. Il réunit néanmoins certains éléments importants du dossier, qui montrent que par un recours à la souveraineté populaire...

 

 

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