Évènement

Migration nomade : découvrez l’exposition en direct du campus

Depuis le 27 septembre, l’exposition “Migration nomade” de Thomas Cytrynowicz, étudiant en deuxième année de master interventions d'urgence et actions de développement à l’Institut d'études du développement de la Sorbonne (IEDES), a pris place sur les grilles du centre Pierre-Mendès-France (PMF)

Une exposition urbaine accessible à tous

En parallèle de ses études à l’université, Thomas est également photographe, réalisateur et producteur de documentaires. Avec le soutien du Fonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes (FSDIE), Thomas travaille depuis plusieurs mois sur un projet d’exposition photographique dans les locaux de l’université. Sur les conseils de Jérôme Josien, membre du service de la Vie étudiante, Thomas s’est rapproché de Florian Michel, directeur du centre PMF, afin de concrétiser ce projet. 

Enfin, après plusieurs mois de démarches et d’organisation, l’exposition “Migration nomade" a pris place sur les grilles de l’entrée du centre PMF. Au travers de cette exposition, Thomas  souhaite remettre la culture à l’ordre du jour. “Avec  les confinements successifs dus à la crise, les centres culturels ont fermé et l’idée est de proposer une exposition extérieure, accessible à tous", précise-t-il. Par ailleurs, il souhaite également adresser un message particulier à la communauté de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. “À mon sens, la photographie a toute sa place dans des études telles que les nôtres. En effet, au-delà du plaisir des yeux, elle peut apporter de la connaissance, rendre curieux et donner envie aux gens d’en savoir plus. C’est pour ça que je fais de la photo”, s’enthousiasme-t-il.

Regard sur le nomadisme en Asie centrale

Portant sur le nomadisme, cette exposition est le résultat de deux voyages en Mongolie de l’Ouest, dans la région de l'Altaï, en période hivernale. Thomas a alors pu suivre une famille nomade durant deux semaines pendant leur migration de printemps. Ces familles se déplacent  quatre fois par an, à chaque saison pour la survie de leur bétail et donc de leur famille. “C’est un sujet qui m'intéresse énormément puisque c’est un mode de vie ancestral qui subit beaucoup de pression de la société et qui endure directement le changement climatique”, explique le photographe.

Il est, selon lui, essentiel de comprendre les enjeux de ces modes de vie totalement éloignés de ceux que nous connaissons. En effet, Thomas estime que dans la société occidentale dans laquelle les membres de la communauté universitaire évoluent, plusieurs idées préconçues concernant ces modes de vie alternatifs subsistent. Ce sont ces idées, ces croyances et ces clichés qu’il souhaite déconstruire à travers ses photographies et cette exposition.

En savoir plus sur l’exposition au centre Pierre-Mendès-France