Accueil

Histoire des archives

En 1968, la loi Edgar Faure crée des établissements d’un type nouveau : « Les établissements publics à caractère scientifique et culturel » (EPSC). Les anciennes facultés disparaissent et sont remplacées par des unités d’enseignement et de recherche (UER). Cette nouvelle organisation a un impact direct sur les archives. Leur répartition entre établissements doit être organisée et encadrée. Les fonds des facultés, de la création de l’Université de Paris à son éclatement, ont été en partie versés aux Archives nationales par la Mission des archives auprès du rectorat. Les fonds présents dans les locaux des nouvelles universités et qui couvrent la période post-1968 n’ont pas fait l’objet d’une même rigueur, faute d’un service et de personnels dédiés à cette tâche.

L’organisation des archives à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne s’est réalisée en plusieurs étapes. Il faut attendre 2008 pour voir une organisation cohérente et durable se mettre en place.

La conservation des archives répond à trois objectifs

Assurer un fonctionnement optimal de l'Administration. En effet, la maîtrise de l'archivage constitue un outil majeur de l'information et participe de la modernisation de l'État. Un bon archivage permet une meilleure organisation du travail et une efficacité accrue.

Préserver les droits de l'Administration et des usagers, en conservant, durant des délais déterminés réglementairement, les documents nécessaires pour prouver ces droits.

Assurer, à très long terme, une visibilité de l'action menée par les services. Les archives sont les sources de l'Histoire, fondamentales pour les chercheurs. Elles sont la base du travail de l'historien, pour la mémoire et la connaissance.