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Projets de recherche :
L’art contemporain suscite bien des passions qui finissent parfois au tribunal: protégé par des lois, il jouit d’un statut légal, qui l’ancre plus profondément dans une réalité sociale dont pourtant, il se voudrait autonome: comment alors venir à bout du paradoxe de l’art contemporain, qui se manifeste comme le décrit Adorno, comme étant à la fois « une autonomie et un fait social »? La justice est-elle à même de statuer sur la moralité d’une oeuvre d’art? Le déplacement de l’oeuvre dans la réalité des procès ne va-t-il pas à l’encontre du jeu de l’art et de son autonomie? L’œuvre d’art apparaît alors comme étant un objet impossible: d’une part, le respect de son autonomie réclame une éthique propre au domaine, et d’autre part, l’art contemporain, en tant que paradigme, intègre dans son fonctionnement, la jouissance d’une liberté totale quant aux préoccupations morales. Peut-on alors envisager une éthique propre au domaine artistique? |
Sujet de thèse :
Une éthique de l'art contemporain |
UMR 8218 - UMR ACTE