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Clarence PAUL
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Actualités de l'école doctorale
Que veut dire autonomie aujourd'hui ?
Genèses et usages d'un nouvel impératif d'action publique
autonomie-2018.science<wbr>sconf.org
18 et 19 juin 2018 – Amphithéâtre Dupuis, Centre Malher, 9 rue Malher, 75004 Paris
avec le soutien de l’Ecole Doctorale de Science Politique de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne et du Centre Européen de Sociologie et de Science Politique (CESSP)
Ce colloque propose de se centrer sur la genèse et les usages de la notion d'autonomie. Qu'elle soit évoquée dans le cadre de politiques sociales, des politiques de la ville, de l’enseignement supérieur, des réformes de l’État ou encore des politiques territoriales, l'autonomie émerge comme un nouvel impératif de l'action publique. Tantôt ressource pour les acteur.rice.s, ou objectif pour les politiques néolibérales, elle peut être autant une notion à visée émancipatrice que managériale. Or ce nouveau mot d’ordre, politique et bureaucratique, est encore peu questionné par les sciences sociales.
A partir d'approches issues de la sociologie de l’action publique, de la sociologie des professions ou plus largement de la sociologie de la domination, ce colloque entend questionner les genèses, les usages et les appropriations de l’autonomie, en tant que nouvel impératif politique et catégorie d’action publique. Les approches empiriques réunies permettent d’explorer les instruments et les outils sur lesquels s’appuie la diffusion de ce mot d'ordre et d’interroger les usages différenciés et parfois contradictoires qui en sont faits par les différents groupes d’acteur.rice.s qui emploient, revendiquent, ou au contraire dénoncent l'autonomie et les conditions de sa mise en oeuvre en contexte.
Lundi 18 juin - Amphithéâtre Dupuis, Centre Malher, 9 rue Malher, 75004 Paris
9h : Accueil & petit déjeuner
9h30 : Introduction - Morgane Hauguel, Clément Lescloupé, Guillaume Petit, Delphine Raccurt (CESSP)
10h00 : L’agent et ses publics. Représentations politiques et administratives de l’être autonome
Présidence : Evélia Mayenga, Guillaume Petit
Discussion : Frédéric Pierru
Lila Le Trividic Harrache (Arènes), « Dans les plis de l’autonomie des établissements. Gestion des “cas d’élève“ et reconfiguration des rapports de pouvoirs au lycée »
Loréna Clément (LAVUE) « Repenser la relation entrepreneuriat/autonomie par l'accompagnement à la création d'activité dans les quartiers prioritaires »
Christophe Trombert (Centre Max Weber) « Les tournures pronominales réfléchies dans le champ du travail social et de l'insertion, un marqueur langagier des conceptions pratiques de l'autonomie chez les professionnels du social »
12h00-13h30 : Déjeuner
13h30 – 15h30 : Ce que l’autonomie fait aux professions et au travail
Présidence : Evélia Mayenga, Bérangère Rocalve
Discussion : Patrick Bruneteaux
Sophie Dessein et Lilian Lahieyte (CESSP), « Travailleuses du social, enjeux d’autonomie et dynamique du genre »
Camille Giraudon (Arènes), « Une mise en autonomie aux couleurs de la “personnalisation“ : la réforme des lycées comme reconfiguration des rapports de et au travail »
Luc Sigalo Santos (IRISSO), « L'injonction à l'autonomie des artistes allocataires du RSA. Du salut professionnel des créateurs au salut budgétaire de l'État social »
15h30 – 15h45 : Pause café
15h45 – 17h45 : Les professionnels de l’autonomie : vivre de et pour un nouvel impératif d’action publique
Présidence : Clément Lescloupé, Guillaume Petit
Discussion : Sarah Abdelnour
Alexandre Vayer (Centre Max Weber) « Les entrepreneurs de « l’esprit d’entreprendre ». Des professionnels du secteur associatif entre socialisation à l'autonomie en milieu scolaire et entrepreneuriat de soi. »
Tatiana De Feraudy (CESSP) « Les civic tech : des outils pour la production d'un citoyen autonome et responsable ? »
Clément Petitjean (Laboratoires Printemps et HDEA) « Une mise en autonomie par le bas ? Le community organizing aux États-Unis au regard des pratiques professionnelles des community organizers »
Mardi 19 juin - Amphithéâtre Dupuis, Centre Malher, 9 rue Malher, 75004 Paris
9 h 30: Accueil & petit déjeuner
10h00-12h00: L’autonomie sous l’aile de l’État
Présidence : Morgane Hauguel, Pierre Mayance
Discussion : Matthieu Hély
Romain Blancaneaux (Centre Émile Durkheim) « L’autonomie face au marché. Apparition et dilution d’une norme marchande autogérée : l’Appelation d’Origine Contrôlée (AOC) »
Mailys Mangin (CERAPS) « Questions de "gouvernance". Comment enquêter sur la fragmentation de l'action publique internationale ? »
Juliette Fontaine (CESSP) « Penser l'autonomie en régime autoritaire – La gestion de la pénurie scolaire sous Vichy déléguée au Secours national »
12h00-13h30 : Déjeuner
13h30-15h00: Les corps d’État face à l’injonction d’autonomie
Présidence: Thomas Lépinay, Delphine Raccurt
Discussion: Pierre-Yves Baudot
Olivier Quéré (Triangle) et Natacha Gally (CERSA), « Où sont les cadres ? L'introuvable autonomie des corps d'encadrement généralistes de la fonction publique d'État »
Mathieu Uhel (ESO), « L'“autonomie“ contre l'émancipation à l'Université »
15h00 – 15h30 : Pause café
15h30 – 16h15 : Conclusion - Thomas Lépinay, Pierre Mayance, Evélia Mayenga, Bérangère Rocalve (CESSP)
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Comité d’organisation: Morgane Hauguel, Thomas Lépinay, Clément Lescloupé, Pierre Mayance, Evélia Mayenga, Delphine Raccurt, Bérangère Rocalve, doctorant.e.s en science politique, CESSP (CNRS : UMR8209), Université Paris 1; Guillaume Petit, docteur en science politique, CESSP (CNRS : UMR8209), Université Paris 1
Comité scientifique:
- Sarah Abdelnour, Maîtresse de conférences en sociologie, IRISSO (CNRS : UMR 7170), Université Paris Dauphine,
- Pierre-Yves Baudot, Professeur de science politique,CURAPP-ESS (CNRS : UMR 7319), Université de Picardie Jules Verne,
- Patrick Bruneteaux, Chargé de recherche HDR au CNRS, CESSP (CNRS : UMR8209), Université Paris 1
- Sophie Divay, Maîtresse de conférences en sociologie, CEREP (EA 4692), Université de Reims Champagne-Ardenne
- Delphine Dulong, Maîtresse de conférences en science politique, CESSP (CNRS : UMR8209), Université Paris 1
- Brigitte Gaïti, Professeure de science politique, CESSP (CNRS : UMR8209), Université Paris 1
- Matthieu Hély, Professeur de sociologie, Printemps (CNRS : UMR 8085), Université Versailles Saint-Quentin
- Frédéric Pierru, Chargé de recherche au CNRS, CERAPS (CNRS : UMR8026), Université de Lille 2
- Delphine Serre, Professeure de sociologie, Cerlis (CNRS: 8070), Université Paris Descartes
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Le comité d'organisation : Morgane Hauguel, Thomas Lépinay, Clément Lescloupé, Pierre Mayance, Evélia Mayenga, Guillaume Petit, Delphine Raccurt et Bérangère Rocalve
Candidatures en doctorat 2018-2019
Entre lundi 3 septembre et lundi 1er octobre 2018, en ligne via l'application e-Candidat.
Pour en savoir plus sur les conditions d'admission en doctorat et le calendrier de la procédure cliquez ici
Ouverture de la campagne de recrutement de doctorant.e.s contractuel.le.s 2018
L'école doctorale de science politique lance officiellement son appel à candidatures pour des contrats doctoraux.
Le contrat doctoral est un contrat de travail d'une durée de trois ans permettant à la.au doctorant.e de réaliser son travail de recherche dans les meilleures conditions possibles. Il apporte toutes les garanties sociales d’un vrai contrat de travail conforme au droit public. Pour en savoir plus sur ce financement, vous pouvez consulter le site du MESR.
Prochaine séance du séminaire de l'école doctorale
Lundi 19 mars 2019 18h-20h
Salle 216, 2ème étage, 12 place du Panthéon, 75005 Paris
Invitée : Christèle Marchand-Lagier
Autour du livre : Le vote FN. Pour une sociologie localisée des électorats frontistes
Discutants: Frédéric Sawicki, professeur de science politique, Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
Guillaume Letourneur, doctorant, ED de science politique de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, CESSP
Le livre de Christèle Marchand-Lagier, Le vote FN. Pour une sociologie localisée des électorats frontistes paru en 2017, s'appuie sur une enquête originale réalisée dans le Sud-Est de la France, un bastion historique du FN. À rebours de nombreux travaux portant sur les électeurs de ce parti appréhendés à distance avec des données quantitatives, Christèle Marchand-Lagier recueille la parole d'électeurs plus ou moins réguliers de ce parti en répétant des entretiens sur une longue période. L'objet de ces échanges est la collecte de récits de vie précis et détaillés. Les votes émis en faveur du FN sont alors rapportés aux trajectoires sociales de ces électeurs. Ces entretiens approfondis sont également attentifs au contexte dans lequel évoluent les électeurs et cherchent à mieux connaître les groupes d'appartenance dans lesquels ils s'inscrivent. Cette démarche d'enquête permet de décrire et d'expliquer finement les processus de rapprochement avec le FN sans donner ni plus ni moins de sens politique à ces rapprochements qu'ils n'en ont effectivement. De cette façon, Christèle Marchand-Lagier analyse la diversité des profils des électorats qui, lors d'une élection, votent pour le FN. Elle montre qu'il n'y a pas d'explication globale ni mono-causale du vote FN et que le soutien électoral en faveur de ce parti repose sur des degrés très variables de solidification politique des préférences pour ce parti.
Ateliers méthodologiques en cours
"Administration de la preuve" animé par Muriel Darmon
"Ethnographie et apprentissage du terrain" animé par Patrick Bruneteaux
"Ecriture de la thèse" animé par Bastien François et Frédérique Matonti